Le 13ème Baktun

La Terre et ses habitants sont actuellement en train de cheminer dans le 13ème baktun (1618 – 2012). Ce cycle porte les noms de « triomphe du matérialisme » et de « transformation de la matière ». Pour les Mayas, ce dernier baktun est un temps dans lequel nous nous sommes fortement éloignés de l’unité avec la nature et expérimentons une sorte d’amnésie collective. Nous nous sommes enfermés dans une réalité limitée aux apparences et avons évolué vers les valeurs de l’ego et de la domination pour retrouver à notre réveil les valeurs spirituelles de la Terre dans la conscience et par choix.

Nous sommes entrés dans ce baktun juste après avoir établi la réforme et l’imposition du calendrier grégorien (1582) et l’invention de la montre mécanique (1600), deux outils qui, depuis, ont dominé la vie humaine. Ces deux instruments sont la manifestation de l’erreur dans le temps de l’humanité qui a séparé l’homme de la nature, en opérant dans une fréquence de temps artificielle au détriment du monde naturel.

Le calendrier grégorien n’a pas de base logique, scientifique ou naturelle. Il renie et cache le véritable cycle biologique humain conservé dans le corps de la femme. Son apparition a été amorcée au début du dernier Soleil à Babylone.

La montre est la première machine, elle est au cœur de toute la technologie des machines.
La présence de la montre a fait naître la notion selon laquelle le temps est en dehors de nous, de notre corps, qu’il peut être mesuré par une machine, et que nous pouvons nous asseoir et l’observer s’envoler dans un tic tac inhumain, comme s’il était linéaire, contenable, non organique et séparé du flux de la vie. Le concept de temps que la montre engendre est le principal obstacle à la paix et au développement de l’habileté télépathique de l’être humain.

Vint ensuite le système de coordonnées cartésiennes (1637) qui établit les fondations des mathématiques et des sciences modernes. A partir de René Descartes et de son « cogito ergo sun » qui, entendu sous un angle étroit, valorise la raison au détriment de la connaissance intuitive, l’unique perception valide devint celle de la 3ème dimension et de l’espace physique. Les coordonnées X, Y et Z pour décrire le monde rendirent obsolète les perceptions de la 4ème dimension.

Le temps fut alors vidé de son essence qualitative et réduit à un concept purement quantitatif. L’esprit qui adopta ce système pour décrire son monde adopta en même temps la perception limitée d’un temps linéaire de durée.

Tout dans notre vie fut alors inspiré par le paradigme limitatif selon lequel si une chose ne peut pas être vue, touchée, prouvée par des mesures objectives, elle n’existe pas.

Emprisonnée dans la pensée cartésienne, la nature fut réduite à de simples ressources quantitatives. Ce n’est plus la qualité de la vie inhérente à nous-mêmes, mais quelque chose d’extérieur à nous, que nous observons et manipulons, dominons et détruisons. René Descartes l’a écrit, si on arrive à connaître tout ce qui est utile dans la vie, nous devenons alors les rois et possesseurs de la nature…

Alors la course au gain s’accélère…

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