La Bannière de la Paix
Choqué par la destruction de la première guerre mondiale et de la révolution russe, il comprit que l’héritage culturel (les vestiges mais aussi les centres créatifs actifs, les universités, les bibliothèques, les salles de concert, les théâtres) de toutes les nations était en essence un trésor mondial. Comme la Croix rouge qui protège les hôpitaux, la bannière de la paix fut créée pour protéger la culture.
Ecrit avec l’aide d’experts internationaux, la signature du pacte de la bannière de la paix fut acclamée, entre autres, par Albert Einstein, George Bernard Shaw et H.G. Wells.
Le pacte déclare : « Les institutions éducatives, artistiques et scientifiques (…) seront protégées et respectées par les belligérants (…) sans aucune discrimination quant à l’obéissance de l’ Etat face à une institution ou mission particulière (…) Ces missions peuvent déplier un drapeau distinctif (la bannière de la paix) qui leur garantira une protection et un respect spécial. (…) Aussi, n’importe quel site d’activité culturelle dans le monde pourra déployer la bannière de la paix pour se déclarer neutre, indépendant des conflits et protégé par le traité international ».
Roerich a beaucoup voyagé en Russie, en Inde, au Tibet et aux Etats-Unis. Il espérait qu’en utilisant un symbole universel, aucun groupe culturel ne se sentirait exclu. Dans la bannière, le magenta symbolise la couleur du sang, qui est la même pour tous. Les trois cercles rouges posés en pyramide représentent respectivement : la Spiritualité, l’Art et la Science. La Spiritualité est au-dessus (chaque religion et chaque foi possède sa vérité et sa validité), l’Art et la Science sont au-dessous, l’un à côté de l’autre. Le cercle qui les entoure représente la Culture, l’unité de l’art, de la science et de la spiritualité ; l’homme… les hommes…
Ce symbole se retrouve dans nombre de cultures et de systèmes philosophiques. On le rencontre sur l’écusson d’armes des papes, en Ethiopie, chez les coptes anciens, sur des amulettes de l’âge de pierre, sur les anneaux tibétains, sur les drapeaux bouddhistes, dans le temple du Ciel à Pékin, sur le plus antique des symboles indien, le Chintamani, le signe de la félicité.
Retrouvé dans toutes les cultures, la bannière de la paix est le symbole parfait pour réunir tous les peuples dans la paix.
où il y a Culture, il y a Paix”
– Nicolas Roerich
“Dans la chaîne de la création, chaque manifestation devient relativement passive ou active, donne ou reçoit. Le cosmos affirme la grandeur du potentiel créatif de la femme, la femme est une personnification de la nature et c’est la nature qui enseigne à l’homme et non l’homme à la nature.”
– Helena Roerich
Pour en savoir plus : [rokbox size=”fullscreen” title=”roerich.org” text=”roerich.org”]http://www.roerich.org[/rokbox]
José Argüelles – Valum Votan a reçu en mars 2010 (en lune solaire de l’année de la Tempête bleue électrique) la médaille de Nicholas Roerich, la plus haute distinction du Comité International de la Bannière de la Paix pour l’ensemble de son oeuvre et son travail fructeux sur le Calendrier des 13 lunes associé à la Bannière de la paix.
Il établit un accord international permettant à chaque nation de protéger son patrimoine culturel et artistique avec un drapeau symbolique, la bannière de la paix.