Chapitre V : Reprendre notre pouvoir pour exprimer notre potentiel
En entrant dans la cinquième lune de l’année des 13 lunes, nous sommes appelés à reprendre notre pouvoir, à nous émanciper pour entamer le virage qui permettra à notre graine divine de s’épanouir.
Prendre les commandes, c’est décider de mettre en œuvre les meilleures options pour poursuivre notre but. Il s’agit de renforcer notre détermination et notre volonté pour accomplir ce que nous avons choisi. Car si le chemin pris dans notre vie ne nous convient pas, nous sommes les seuls à pouvoir le changer.
Ici, pas de sauveur providentiel, juste une volonté sans faille pour continuer notre route, et changer de cap si nécessaire.
Comment changer de cap, si nous ne sommes pas aux commandes ? Comment visualiser le meilleur pour soi-même, si nous nous laissons happer par les distractions et ne prenons pas le temps de réfléchir à de nouvelles options, de nouvelles voies à explorer ?
Dans cette lune du rayonnement, l’idée consiste à nous concentrer sur notre être, sur notre monde intérieur afin qu’il nous inspire vers des solutions qui font vibrer notre cœur, et ainsi rayonner depuis notre centre l’harmonie et la plénitude. C’est la seule manière efficace de changer le monde.
Le changement commence par soi. Chacun de nous porte une graine qu’il est seul à pouvoir faire germer. Souvenons-nous que l’être humain apprend aussi par l’exemple donné. En dirigeant notre volonté pour incarner ce changement en nous, nous devenons des phares dans la nuit et attirons à nous des compagnons de destinée qui nous soutiendront dans notre chemin, sur notre parcours dans le labyrinthe de notre âme.
En incarnant notre but – notre volonté à vouloir faire germer notre graine divine – nous informons notre entourage ; nous rayonnons cette puissance de l’être aligné et centré dans son cœur qui traverse les aléas de la vie avec aisance et discernement. Et autour de nous, nous rayonnons, nous envoyons l’information que tout est entre nos mains. Nous donnons envie à ceux qui nous rencontrent de faire ce même effort de reconnexion à soi.
Ainsi, pour nous guider au cours de cette lune harmonique, nous parcourons l’onde enchantée de l’Aigle bleu qui nous rappelle que rayonner c’est aussi retrouver son envergure, et donc, se délester de poids inutiles qui pèsent sur nos épaules pour déployer nos ailes et nous élever. Ensuite, vient l’onde enchantée de l’Étoile jaune – la dernière onde enchantée du Tzolkin – qui nous rappelle que l’harmonie est un choix, une aspiration consciente pour maintenir la cohérence, et ainsi s’éloigner de la confusion et de la fragmentation.
Nous clôturons la Saison galactique de la Force de vie et ouvrons la Saison galactique de l’Amour en Chien blanc électrique pour 65 jours. Ainsi, le soin accordé à notre corps et notre vitalité nous permet de consolider l’amour et le respect de soi, dans l’intégrité, et permet de franchir la porte illusoire qui nous sépare du véritable amour de nos proches et du monde.
Au 26ème jour de la lune harmonique, nous entrons dans un nouveau de Tzolkin qui nous propose une remise à zéro – une opportunité de mettre à plat les obstacles que nous rencontrons sur notre chemin pour décider de prendre une autre voie, avec courage et détermination. L’onde enchantée du Dragon rouge nous demande à nouveau de nous concentrer sur notre être pour donner naissance à la nouveauté.
La Reine rouge, Stephanie South a produit un petit livre qui offre une vision de chaque onde enchantée du Tzolkin. Chaque onde enchantée se fonde sur un thème particulier inspiré par les enseignements et la base de connaissance contenus dans Les Chroniques de l’histoire cosmique.
Par exemple, l’onde enchantée du Dragon rouge aborde le thème de « la matrice de mémoire primordiale ». Ce livre s’intitule « Portails vers le temps intérieur ». Je suis actuellement en train de le traduire et de le mettre en page pour vous le proposer comme guide et inspirations pour ce nouveau Tzolkin. Je vous informerai de sa parution et des modalités de téléchargement de cet e-book dès qu’il sera disponible.
En attendant, je vous souhaite une magnifique lune harmonique où nous est offert l’opportunité de prendre un nouveau virage, de visualiser et incarner le changement en nous concentrant sur l’harmonie et la nourriture offerte à notre être intérieur.
Le labyrinthe de nos pensées
Comment déployer nos ailes et nous élever, si nous portons sur nos épaules tout le poids du monde ? Comment entretenir une vision éclairée des projets que nous souhaitons mener, si notre esprit est embrouillé ? Comment voir réellement quand nos idées reçues brouillent nos perceptions ?
Le regard que nous portons sur le monde est unique, singulier – propre à chacun, si bien que nos perceptions diffèrent les uns des autres. Selon le niveau de conscience et de connaissances, nous pouvons identifier et donc, porter une estimation différente sur nos observations.
En effet, l’œil du novice ne verra pas les détails que percevra l’expert. De même, celui qui connaît les oiseaux ou les arbres fait une expérience sensorielle totalement différente du simple observateur. Il reconnaît l’espèce par son plumage ou son chant, et l’essence par son feuillage ou son tronc. Il communique et échange avec la nature avec plus de profondeur que l’observateur non averti. Il entre en communion avec la nature, comprend son langage, attise son attention.
Se peut-il alors que des éléments même sous nos yeux restent invisibles, imperceptibles ? Se peut-il que nos idées reçues ou croyances nous empêchent de percevoir au-delà du voile de nos pensées conditionnées ? Nos yeux peuvent-ils être trompés par nos schémas mentaux ? Notre regard peut-il appréhender ce qu’il ne connaît pas ?
Nombre d’exemples dans l’histoire existent pour soutenir cette idée. Combien de peuples on été jugés « primitifs » depuis le piédestal occidental ? Combien de découvertes et autres merveilles antiques ont été reléguées en « objets de culte » parce que leur destination, usage et objectifs ont échappé à la compréhension de notre civilisation matérialiste ?
L’ignorance voile le regard. Le manque d’humilité dresse des barrières immenses qui annihilent toute compréhension, coopération et apprentissage. Notre mémoire est fragmentée. Notre vision du progrès renie les fantastiques artefacts et constructions déposées par ces civilisations dites « primitives », alors que nous demeurons encore de nos jours incapables de reproduire ces monuments et pièces d’exception. Et les chercheurs qui osent se dresser contre ces dogmes et théories historiques se voient ridiculisés, bannis, sommés de taire les conclusions nées de leurs intuitions, de leurs observations, de leurs réflexions.
Qu’est-ce qui différencient ces personnes qui adhèrent au récit sans le questionner de ces chercheurs qui avancent de nouvelles théories ? Quel élément déterminant change leur vision ? Sans aucun doute, la capacité à se questionner, à s’ouvrir à de nouvelles idées.
Ainsi, pour changer notre vision du monde, nous devons oser nous confronter aux doutes, au questionnement. Nous ne pouvons balayer le flot des conditionnements dans notre vie quotidienne que si nous sommes prêts à remettre en question nos croyances, à observer ce qui se produit autour de nous en élargissant notre regard. Poser un autre regard sur le monde implique la volonté de s’ouvrir à la nouveauté, la volonté de nous débarrasser de ce que nous croyons savoir et connaître.
Comment savoir ce que notre mental crée dans notre monde, si nous ne prenons pas le temps de faire une introspection profonde et constante ? Comment recevoir les messages transmis par le champ universel de conscience, si nous ne prenons le temps de nous connecter à notre être intérieur ? Comment lever le brouillard mental auquel nous sommes soumis par la multitude de distractions ?
L’Aigle bleu nous rappelle que les moments de solitude et de silence sont essentiels pour opérer la mue et nous délester des conditionnements qui nous placent trop souvent dans la lutte, le regret ou les inquiétudes. Ces certitudes, dogmes et récits « prêts-à-penser » brouillent notre vision. Ils polluent notre mental, notre capacité à raisonner et émettre des idées novatrices, pertinentes.
L’émancipation de notre être implique une attention particulière accordée à la nourriture que nous lui offrons. Et même si manger sainement, prendre soin de notre costume terrestre restent des points essentiels, cela ne suffit pas. Nous devons porter une attention particulière à notre nourriture mentale et spirituelle, car tout dans nos sociétés mécanisées nous éloignent de notre nature profonde, nous déconnectent de la nature et de notre être intérieur.
Là, perdus dans le tourbillon incessant de nos vies modernes, nous devenons plus manipulables et les choix que nous faisons sont plus dictés par la contrainte et les obligations que par nos intuitions et la sagesse universelle. Or, comme nous le rappelle Stephanie South dans la Nooslettre de cette lune : « personne ne peut gouverner notre vie mentale, émotionnelle ou spirituelle sauf si nous cédons à ce pouvoir ».
Quelles solutions s’offrent à nous ? Comment reprendre les commandes sur notre mental ? Comment le remettre à sa juste place de serviteur ?
Souvent les solutions les plus simples sont devant nos yeux, mais comme évoqué plus haut, notre regard conditionné et pressé ne les perçoit pas… Pourtant, il suffirait de ralentir, de prendre le temps de nous saisir d’une question et de dérouler le fil de la pelote pour en défaire la trame. Au lieu de ressasser et d’alimenter le rôle de victime qui nous voile la face, osons regarder dans le miroir et sortons de notre coquille en interrogeant nos croyances.
Dans le labyrinthe de nos pensées, nous tirons sur le fil d’Ariane pour parvenir à démêler l’écheveau et les nœuds produits par nos certitudes. En nous concentrant sur une idée, un problème, nous pouvons réussir à accéder à de nouvelles strates de pensées. Nous approfondissons notre réflexion en y consacrant de l’attention.
Tels nos ancêtres dont le travail dans les champs pouvaient laisser libre cours à leurs pensées ou comme le randonneur qui, dans le silence de la nature égraine ses pensées à chacun de ses pas, faisons l’effort de nous éloigner des distractions, des sollicitations permanentes pour retrouver ce lien avec notre monde intérieur. Laissons-nous inspirer par le vol de l’Aigle , qui lorsqu’il a choisi sa cible, ne dévie en aucun cas de son objectif. Centré sur la proie qu’il vise, aucune distraction ne peut l’en détourner…
En commençant par le Guerrier jaune lunaire, cette lune harmonique du rayonnement nous rappelle la nécessité absolue de nous poser des questions, de remettre en question ce que nous croyons connaître de nous-mêmes et du monde.
Il nous rappelle que prendre les commandes de notre vaisseau demande courage et détermination, que guider notre vaisseau implique une vision, et que si nous voulons arriver à la destination choisie, nous aurons peut-être à traverser des tempêtes, lâcher des habitudes et réflexes confortables.
Entretenir une vision singulière et résolument optimiste implique un effort de chaque instant pour résister à l’appel du conformisme ; une volonté dirigée pour conserver son énergie ; une connexion profonde et constante à son être pour entendre et accueillir l’appel de l’inconnu. C’est une vision claire et lucide des potentialités qui s’offrent à nous qui nous relie les uns aux autres, et franchit les obstacles qui paraissaient insurmontables.
En persistant à demeurer dans la présence de ce qui est, et se produit en nous et autour de nous, nous nous dirigeons peu à peu vers la guérison des croyances et conditionnements qui embrouillent nos canaux de perceptions et nous empêchent de voir l’essentiel. Là, nous retrouvons la liberté d’être qui nous avons envie d’être à chaque instant, fiers et heureux de ce que nous sommes, connectés à la sagesse universelle.
» Lorsque le cerveau est obligé de changer sans arrêt de tâches ou de faire
défiler sans cesse des flux dʼinformations, il est hyper-stimulé. Et lorsque
cela survient, nous perdons quelque chose de vital : la capacité à accéder à
des connaissances profondes. Cʼest lʼénergie féminine. Lʼintuition, la créativité
et la présence qui ne peuvent survivre dans un système en perpétuelle
réaction. Elle a besoin de calme. Elle a besoin dʼespace. Elle a besoin de temps
pour se développer. «Stephanie South – La Reine rouge
L'harmonie : un art de vivre
» Rien d’artificiel ne peut supporter la force de la vérité. «
José Argüelles – Valum Votan
Dérouler la pelote pour défaire ce qui ne nous convient plus est un exercice qui demande lucidité et lâcher prise. Il faut d’abord se rendre compte que l’œuvre accomplie ne correspond pas à nos attentes et accepter de remettre tout à plat pour repartir d’un nouveau pied. Souvent, la frustration et la déception entrent dans le tableau, et méritent d’être dépassées pour atteindre le calme et la sérénité qui nous mèneront à une satisfaction face à cette œuvre minutieusement accomplie.
Cette application attentive aux détails, exigeante quant aux résultats, nous plonge dans une concentration essentielle à un résultat soigné. C’est par cette concentration que de nouvelles idées nous parviennent et des solutions innovantes s’immiscent dans la sphère de notre conscience éveillée.
L’art révèle l’invisible. Il montre à chacun ce qui aurait pu échapper à un œil non attentif. Il est vecteur d’émotions, car il participe à une révélation par le regard posé, différent. La concentration de l’artiste, sa capacité à dérouler le fil d’une pensée, à faire et refaire les mêmes gestes nous amènent à entrevoir une part de vérité dans son œuvre – un point qui reconnaît ce lien commun au champ universel de conscience auquel nous sommes tous connectés.
Le regard de l’artiste sur la vie, les éléments est singulier. Sa créativité résulte du temps accordé à son monde intérieur, de l’espace octroyé à son être, de la présence cultivée à ses émotions, et de la capacité à dépasser sa souffrance pour en léguer un témoignage.
Dès lors, nous sommes tous des artistes, des artistes de la vie, car l’art de vivre change une vie ordinaire en une expérience extraordinaire. Nous avons tous la possibilité d’accorder plus de temps à notre monde intérieur, de nous offrir cet espace de réflexions, de changer notre regard sur le monde et sur les émotions qui nous traversent pour incarner cet artiste de la vie !
« Le bonheur de votre vie dépend de la qualité de vos pensées. » – Marc Aurèle
Quand notre esprit est occupé à se concentrer sur le développement d’une idée, la résolution d’une énigme, nos pensées alors convergent, créent une bulle vibratoire qui, elle-même, attire à nous de nouvelles opportunités – comme la reconnaissance de l’effort consenti pour y parvenir. Nous nous sentons alors bénis, et appelons cela parfois à tort, la chance. Or, la chance n’entre pas vraiment dans l’équation, et elle pourrait plutôt être considérée comme le résultat d’une longue et lente préparation de votre âme à accueillir et reconnaître l’opportunité qui se présente pour se mettre en action.
Tels les philosophes stoïciens comme Marc Aurèle, souvenons-nous que nous avons toujours le choix du regard que nous posons sur une situation. Abandonner les rôles de victime est une nécessité pour cheminer vers l’harmonie.
Bien sûr, le contrôle de nos émotions est indispensable pour choisir la manière dont nous réagissons à des événements que nous ne contrôlons pas. Pour résister à cette pression extérieure, la discipline est la voie royale qui nous aident à nous libérer. Nos émotions ne doivent pas nous dominer, mais plutôt être utilisées comme des indications sur notre état intérieur.
Souvenons-nous que c’est notre jugement et notre interprétation d’une situation qui confèrent sa valeur aux événements, pas l’événement lui-même. Face à l’adversité, maintiens ton calme intérieur et cultive l’acceptation, l’adaptation et la résilience.
L’harmonie est un chemin qui exige discipline, attention et vigilance. Tout commence par l’observation de nos pensées et leurs questionnements. Chaque fois que nous sommes confrontés à une difficulté, une situation qui nous agace, nous pouvons nous demander si cette situation justifie que nous perdions notre paix intérieure. Est-il vraiment nécessaire de réagir et de se positionner ou ma réaction se base-t-elle sur des émotions impulsives qui refont surface ?
Sur ce chemin d’attention aiguisée à nos réactions, des vertus comme le courage et la sagesse sont des alliés indispensables pour reprogrammer notre esprit, et remplacer la frustration et la colère par la gratitude, la capacité à revoir ses jugements et en accepter ce qui échappe à notre contrôle.
C’est ainsi que nous pouvons librement choisir l’influence que nous posons sur le monde et l’influence que le monde a sur nous. La gratitude est un état de réceptivité. En remerciant une situation, un événement qui nous a bousculé, nous permettons à notre cœur de s’ouvrir et accepter les aléas de la vie comme des cadeaux qui nous font grandir.
La gratitude éloigne la vanité qui guette celui qui croit avoir réussi à franchir un obstacle, à comprendre une notion complexe. Elle ouvre la porte au souvenir car elle nettoie et déparasite notre esprit. Elle nous pousse à cultiver la droiture, la justesse, au service du cœur. C’est une force qui nous soutient en renforçant notre détermination et notre courage nécessaires pour continuer à avancer afin de briser la glace et abandonner les suppositions qui nous éloignent de la vérité.
» Il est temps que tu réalises que tu as quelque chose en toi de plus puissant et de plus miraculeux que les choses qui t’affectent et te font danser comme une marionnette. »
Marc Aurèle
Nouveau Tzolkin : la renaissance
Que pouvons-nous imaginer pour la naissance de cet être qui ose explorer son monde intérieur pour changer sa vision du monde et modifier ses réactions ? Quel monde pourrions-nous créer si nous choisissons de mettre notre cœur à l’ouvrage ?
Là encore, chaque fois que nous accordons de l’importance à un événement, une relation, même difficile, nous y mettons notre cœur et la nourrissons par les sentiments qu’elle génère en nous.
En ce début de Tzolkin, nous avons la possibilité de remettre les compteurs à zéro, de prendre un nouveau virage pour nourrir notre être et lui offrir l’opportunité de renaître. Ainsi, nous pouvons reconsidérer l’impact des événements autour de nous à la lumière du chemin que nous nous apprêtons à prendre.
Et pour y voir clair et débuter ce parcours vers le renouvellement de notre énergie, nous commençons par respirer, par faire de la place dans notre esprit en accordant du temps et de l’espace à notre être par des séances de respirations lentes et profondes. Une manière de faire le grand ménage avant d’accueillir ce nouvel être en devenir…!
En cette lune harmonique du rayonnement qui nous pousse à nous émanciper, à reprendre les commandes sur notre vie et la manière dont nous percevons les événements qui la ponctuent, nous pouvons vraiment reprendre notre envergure en nous laissant inspirer par ces cycles de 13 jours qui viennent renforcer cette possibilité.
Le cycle de l’Aigle bleu nous montre l’importance de nos pensées et du champ auquel nous nous accordons. C’est un hymne à la liberté qui nous rappelle aussi qu’être libres, c’est aussi être responsables…. Notre attention, notre capacité à nous concentrer pour nous élever vers de nouvelles strates de conscience est le chemin qui nous mène vers l’harmonie.
Le cycle de l’Étoile jaune ensuite nous enseigne que l’harmonie est un choix conscient où il s’agit de maîtriser l’emprise de nos émotions sur nos vies afin qu’elles cessent de les diriger aveuglément. « Rien d’artificiel ne résiste à la vérité » (J. Argüelles) ; une phrase qui résonne comme une invitation à retrouver notre authenticité.
Dans cette lune, tout est question de posture : la manière dont nous nous présentons au monde. Si nous nous tenons fiers, droits et debout, peu d’obstacles peuvent se mettre en travers de notre chemin. L’énergie que nous déployons et rayonnons, éloigne les intentions vulgaires de l’homme ordinaire.
Bien sûr, se tenir droit et fier exige effort et discipline constante. Comme un navigateur qui redresserait sans cesse la barre pour ajuster le cours de son embarcation, nous devons apprendre au cours de ces 28 jours à réajuster notre posture, revoir nos jugements.
Comme la tâche est immense, mais pas impossible pour des cœurs vaillants, je conclurai avec les mots de Zénon, un autre stoïcien dont la sagesse m’a inspirée pour l’écriture de ce dernier chapitre. Une citation pour nous rappeler la patience, une vertu essentielle dans la voie de reconnexion à soi.
« Le bien-être s’obtient par petites étapes, mais ce n’est vraiment pas une mince affaire. » – Zénon
Si ces mots vous résonnent en vous, qu’ils vous inspirent et vous poussent à reprendre votre envergure, l’expression de votre gratitude par un geste, un don à la mesure de vos moyens. m’enchantera et me donnera de la force sur ce chemin. Je vous remercie chaleureusement.
In lak’ech – Véronique Aigle bleu planétaire
