Chapitre X : la meilleure version de nous-mêmes
Bienvenue dans ce nouveau cycle du Tzolkin, 260 jours pour renaître à soi, remettre les compteurs à zéro et nous diriger vers une meilleure version de nous-mêmes. Mais que devons-nous mettre en place pour expérimenter véritablement cette renaissance, cette reconnexion à notre véritable nature ?
Que signifie renaître à soi ? Quels chemins emprunter pour en faire l’expérience ? Quelles illusions et autres croyances sur moi-même, mes relations, mon entourage, le monde méritent d’être balayées ou du moins, renouvelées ?
Au cours de cette dixième lune de l’année, le mantra à répéter pourrait être : “Fais de ton mieux”. Qu’est-ce que cela signifie et implique ? Certainement, l’animal totem de cette lune, le chien nous indique des aspects fondamentaux comme la loyauté, l’amour, le désir d’appartenir à un groupe, l’énergie protectrice tournée vers le service.
C’est ainsi que notre apprenti chaman va parcourir ces 28 jours avec la volonté inébranlable de renaître à soi, de trouver l’équilibre entre réalité et désirs pour manifester la véritable réconciliation de ses parts masculines et féminines, matérielles et spirituelles.
Il sait que ce chemin vers soi suit la voie du lâcher-prise et qu’il devra dépasser tout jugement, accepter le cours des choses telles qu’elles sont et abandonner toute lutte ou attente. C’est ainsi qu’il se dirigera sereinement vers la guérison et la connaissance intuitive qui transforme et nourrit son être.
Nous embarquons dans ce dixième chapitre de l’histoire en 365 jours qui nous propose de prendre le grand virage de la renaissance. Voyons ce que cela implique…
Bonne lecture, In lak’ech
Véronique – Aigle bleu planétaire
Renaître avec le printemps !
Quelle aubaine d’avoir l’opportunité de renaître avec le printemps où la nature reprend ses droits ! Quelles inspirations et quels modèles la vie nous offre ! Les graines sortent de l’obscurité et germent pour offrir leur plus cadeau au monde.
Pouvons-nous nous accorder à cette vibration de don de soi, de manifestation désintéressée ? Sommes-nous capables de pardonner pour laisser entrer l’amour dans nos cœurs et honorer cette saison galactique de l’amour ? Pouvons-nous être réellement disponibles à ce qui se produit et recevoir et accueillir les enseignements de la lumière divine ?
Quelques pistes méritent d’être posées pour faciliter notre cheminement vers soi. Ainsi, renaître exige de porter une attention particulière à notre nourriture tant physique qu’intellectuelle ou spirituelle.
Alors, il sera nécessaire d’explorer les émotions et nourritures qui puisent sur notre vitalité et privent notre être du détachement indispensable à toute naissance.
Puis, nous aurons à veiller à demeurer dans le moment présent pour soulever le voile des illusions et renforcer notre discernement et notre volonté de renaître.
Enfin, nous pourrons commencer à transformer nos croyances et autres illusions en connaissances intuitives et guérir de nos limitations.
C’est ce chemin que se prépare à emprunter notre apprenti chaman, conscient de sa responsabilité individuelle dans le changement planétaire.
L'illusion et la manifestation
Alors, dans ce parcours d’initiation chamanique, notre apprenti a appris la nécessité de la mort de l’ego pour accéder à de nouvelles connaissances sur soi et le monde, et aussi oser remettre en question certains fondements de ses croyances.
Il comprend que la lutte ou l’attente doivent être balayées et, que pour planter de nouvelles graines et voir fleurir de nouvelles fleurs dans son jardin intérieur, il doit se libérer des attaches et liens formés par des regrets ou rancœurs.
Dans cette Saison galactique de l’amour, il s’appuie sur cette force pour naître à nouveau, pour explorer les pouvoirs salvateurs du pardon qui libèrent et affranchissent de toute prison mentale. Il sait que pardonner est un choix, un choix qui vise l’élégance et l’harmonie. L’élégance de s’accorder et honorer le Mental supérieur et l’harmonie à cultiver pour laisser aller tout attachement.
C’est ainsi, renouvelé, qu’il peut espérer planter de nouvelles graines dans son jardin intérieur et se nourrir de nouveaux fruits, abondants en saveurs et en nombre.
Pourtant, il perçoit que cette transformation qui débute, exige un alignement et une présence accrus à ce qui se produit. Car, bien souvent ses blessures sont si enfouies dans son inconscient qu’il ne réalise même pas qu’il les nourrit en tentant de les contenir…
Il admet qu’il ne sait rien, que tout reste à découvrir sur lui, comme sur le monde et cette réalité. Comment peut-il déjouer les pièges de l’illusion et amener cette renaissance à la manifestation ?
Il comprend que seule l’expérience informe et permet de ressentir plutôt que croire aveuglément ou répéter des notions entendues, peu comprises et surtout pas expérimentées.
En activant en lui amour et loyauté, il s’accorde à ses ressentis et choisis d’entendre et écouter les messages que ces émotions transportent et mettent en lumière. Attentif et vigilant à ce qui se produit en lui, il lève le voile des illusions, évite les pièges des boucles répétitives provoquées par l’illusion de savoir, de comprendre et de détenir la vérité.
Il sait que l’ignorance est un frein puissant à sa renaissance. Il décide alors d’observer avec attention les croyances qui limitent son expansion et la réalisation de la meilleure version de lui-même. Il explore ce chemin où le hasard n’existe pas, mais où tout est interconnecté et répond à aux vibrations et fréquences qu’il émet.
Dès lors, il décide d’affiner ce processus de renaissance en déployant chaque jour, chaque instant, une attention constante et aiguisée au moment présent – seul lien entre ses multiples dimensions, la porte vers son nouveau moi ou la meilleure version de lui-même.
Le retour de Celui qui sait
Ainsi, pour demeurer dans le moment présent et recevoir les messages de l’univers qui affinent cette renaissance, notre apprenti chaman comprend qu’il est nécessaire de faire de la place pour laisser entrer de nouvelles informations, habitudes et connaissances.
Il décide d’activer le pardon qui libère et par le souffle et la respiration, balayer les sentiments d’injustice et de regrets. Chaque fois qu’il se sent envahi par une émotion ou une pensée limitante, il choisit de respirer amplement et de rediriger son énergie vers ce qu’il souhaite manifester. Il abandonne ses attentes et laisse l’ordre synchronique se déployer. Il sait que tant qu’il mettra son intention dans la résolution de ses conflits intérieurs, il modifiera son énergie et sa vibration. Il attirera ainsi des événements, relations et expériences qui correspondent davantage à ses souhaits.
Il observe alors avec attention ses conditionnements, ses illusions, ce qu’il croit connaître. Il remet en question, interroge en profondeur son être en mettant en lumière les schémas répétitifs qu’il expérimente. Il accepte les conséquences de son inaction ou de son manque d’engagement dans sa réalité. En acceptant de regarder la vérité en face, il chemine vers la vérité profonde de son être.
Il choisit alors consciemment d’entrer dans son monde intérieur pour raviver son feu et mettre en lumière ses responsabilités et les choix qu’il peut faire souvent inconsciemment. Il porte son attention sur la nourriture qu’il offre à son être et alimente son temple intérieur. Il danse, célèbre et invite le sacré dans toutes les parts de sa vie ; il honore la mémoire de ceux qui l’ont aidé à parcourir ce chemin. Il s’emplit de gratitude et de reconnaissance pour ce qu’il est déjà – un être qui vise la conscience et l’équilibre dans tout ce qu’il fait et entreprend.
Chaque fois qu’il se relie au moment présent, il se connecte à ses ressentis et perçoit les illusions et autres pièges de la matrice artificielle. Il comprend alors, que pour retrouver son envergure, il doit explorer aussi les poids inutiles qu’il porte, les fardeaux et les souffrances, les mémoires collectives qui le maintiennent dans les mêmes schémas.
Dans ce chemin vers la renaissance, il comprend que la réconciliation et l’acceptation de l’impermanence et des polarités sont des passages obligés ; que sans réconciliation individuelle et personnelle, il ne pourra pas espérer voir le monde se réconcilier. Tant que ces conflits existent en lui et tant qu’il les nourrit, souvent inconsciemment, ils subsistent, se renforcent et s’étendent à de nombreuses sphères.
Tout ici lui montre l’importance de cultiver la paix intérieure pour se régénérer et donc, renaître à nouveau. Cette paix intérieure passe aussi par la réunion de ses différents aspects : masculin et féminin, matériel (3D) et spirituel. Il admet qu’il est un être spirituel qui fait l’expérience de la matière et que son rôle dans cette époque charnière consiste aussi à “spiritualiser la matière”, c’est-à-dire offrir à la matière, à cette réalité 3D la capacité de recevoir et d’incarner l’Esprit, le Divin.
C’est vers cette reconnexion ultime de la matière et de l’esprit que notre apprenti chaman chemine et emploie sa force de vie, son énergie et sa volonté pour replacer le Divin dans chaque acte qu’il accomplit. Il emplit son cœur de joie et de bonheur en réalisant qu’il relie les mondes et accède à des informations inédites et indispensables à la suite de son parcours.
Comprendre et guérir
Alors, renaître c’est aussi apprendre à se connaître pour reconnaître quels événements, situations déclenchent un déséquilibre, un manque d’harmonie et de fluidité en moi, comme dans ma réalité ou le monde. C’est ces quelques réflexions qui alimentent la volonté de se transformer et de se rééquilibrer de notre apprenti chaman.
Il accepte d’être un apprenti et d’avoir tant encore à apprendre et comprendre. Il sait pourtant que c’est en pratiquant que sa compréhension évoluera. Il ressent que l’expérience ici est fondamentale. Dans ce monde peuplé d’illusions nourries et entretenues par le nombre, notre capacité à distinguer le vrai du faux, le réel de l’irréel est mise à l’épreuve.
Il pense alors à l’intelligence artificielle qui se déploie à grande vitesse. Comme elle interroge nos perceptions ! Comme elle construit un voile d’illusions et entretient cette idée faussement répandue qu’elle vient nous aider… Pour le moment, elle s’emploie surtout à “cartographier notre esprit et mental” comme le mentionne Stephanie South – la Reine rouge. Elle se nourrit et absorbe nos idées et réflexions, devient de plus en plus puissante à mesure que les personnes ont recours à elle. Elle nous berce d’illusions en nous faisant croire à une réalité augmentée par son pouvoir et insinue lentement dans nos esprits que bientôt, nous ne pourrons plus rien entreprendre sans elle.
Comme son nom l’indique, elle est artificielle et ne fonctionne que selon un ordre établi, une logique. Qui a implanté cette logique dans cette machine ? Quels sont ces véritables buts ? Sommes-nous réellement sûrs que les progrès que l’on nous montre sont les seuls et uniques en place ? Quels recours ou moyens avons-nous à notre disposition pour reprendre notre souveraineté et retrouver notre connexion divine, loin des machines et des artifices ?
Le cycle de la Main bleue correspond à l’archétype de l’avatar. Mais qu’est-ce qu’un avatar ? Là aussi, la technologie a dévié le sens profond de ce terme… Alors qu’il est généralement admis qu’un avatar est une incarnation d’une énergie particulière, de la déesse Vishnu en particulier dans les traditions hindoues, la technologie lui a donné une toute autre dimension. L’avatar est ainsi devenu “une représentation choisie par l’utilisateur connecté sur un site web ou une communauté. Cette représentation peut être soit la propre image de l’utilisateur, soit une projection subjective et symbolique de lui-même ou d’un autre type d’entité…” (Wikipédia)
Dans Les Chroniques de l’histoire cosmique, l’Avatar se définit comme suit :
“Je suis Celui qui accomplit, le constructeur de formes. Je suis le constructeur des mondes à venir. Au sein de l’architecture interdimensionnelle, je déroule le chemin de la connaissance à te remémorer. Pour connaître, pour guérir, pour accomplir, je t’attire aussi par ces mots pour que tu te réalises par toutes tes actions, car je suis le gardien des engagements.”
Les Chroniques de l’histoire cosmique – Tome V – José Argüelles/Stephanie South
Là encore, le superficiel et l’artificiel nous éloignent de notre véritable nature. Là où l’Avatar cosmique “guérit l’âme du monde” en nous poussant au souvenir, à l’engagement, à la connaissance et à la guérison, l’avatar informatique joue un rôle de plus en plus prépondérant à qui des êtres humains délèguent une part de légitimité ; en ce sens, il participe “à l’élaboration de nouvelles générations d’interfaces hommes machine qui préfigurent des interactions relationnelles affectives à l’intérieur des univers numériques.” (Source Visiativ)
Encore une fois, tout est détourné, les symboles déviés, le goût de la connaissance et des interactions remplacé par du “prêt-à-penser” et finalement “être”…
En clôturant cette dixième lune de la manifestation, nous pouvons nous interroger sur ce que nous souhaitons manifester, produire dans la réalité: une illusion de liberté qui classe et trie les pensées pour les uniformiser et finalement nous priver de tout discernement OU une véritable liberté d’être en assumant nos responsabilités, aligné à un questionnement juste et bienveillant qui transforme et relie notre être à une matrice mémorielle plus vaste ?
Nous sommes des êtres spirituels, porteurs de la graine divine dont les mémoires ont été effacées. Faire de notre mieux dans cette lune planétaire consiste à manifester le meilleur pour notre monde et exprimer la meilleure version de nous-mêmes, non à l’aide d’artifices mais en œuvrant chaque jour pour nous connaître davantage, balayer nos croyances et limites, faire de la place pour accueillir dans le silence et l’immobilité la connaissance intuitive, la connexion avec la Noosphère.
L’Avatar laisse “des indices divins à quiconque croise son chemin” (CHC -V), allons-nous choisir consciemment de résoudre cette énigme ? Sommes-nous prêts à faire de la place pour accueillir ces indices divins et emprunter “le chemin de la connaissance à nous remémorer” ?
Manifester la naissance
Finalement, renaître c’est se souvenir ; se souvenir de qui nous sommes, de cette étincelle divine qui ne demande qu’à briller à nouveau.
Renaître, c’est apprendre ou ré-apprendre à aimer, à écouter en silence la nature, ses proches ; prendre à nouveau le temps de faire le vide pour laisser pénétrer en nous cette mémoire interdimensionnelle qui construit déjà les mondes à venir.
C’est les petites gouttes d’eau qui créent des rivières et des océans. Chacun nous jouons un rôle dans cette bataille cosmique où l’artificiel tente de s’immiscer partout dans nos vies pour nous éloigner de notre essence divine, déjà connectée à un savoir infini.
Je vous souhaite de cheminer vers la paix intérieure et la réconciliation sincère en vous et autour de vous. Retrouvons notre équilibre naturel en accordant à notre être, temps, repos et silence afin d’entendre et accueillir ces mémoires et informations qui déclenchent la réalisation de chaque être et la guérison de l’âme du monde.
La suite au prochain numéro…
In lak’ech – Véronique – Aigle bleu planétaire
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Merci 
