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Depuis la lointaine Tollan : un conte des Mayas galactiques

Cet article mérite une petite introduction. Parvenu entre les mains de José Argüelles/ Valum Votan, ce texte est considéré comme le quatrième codex de la mystérieuse civilisation précolombienne.

L’introduction à ce texte, reconnu comme un des codex, a été rédigée par Giordano Rodriguez à Cuba. Sa conclusion a été écrite par José Argüelles/Valum Votan.

Je l’avais sous le coude depuis longtemps et les événements mondiaux combinés à l’aide et soutien dans les traductions de mon ami Laurent, Ahau Ka 80. Un peu remanié, je vous propose aujourd’hui ce merveilleux texte traduit qui appelle à la contemplation.

Merci à Ahau Ka 80 qui l’a traduit originairement en NS 1.37.3.25

En vous souhaitant une belle connexion à cette histoire fascinante. Bonne lecture !

In lak’ech – Véronique Aigle bleu planétaire

Depuis la lointaine Tollan

 0. Un codex maya sans aucun doute

Introduction originale par Giordano Rodriguez. Publiée par “Gente Nueva”, La Havane – Cuba, en mars 1978, Année du XI Festival.

Ce n’est pas sans un profond questionnement que je vous expose cette étrange histoire, tirée textuellement d’un document maya inconnu jusqu’à nos jours.

Malgré les nombreux ouvrages écrits par les peintres-scribes de la civilisation précolombienne – si exotique, complexe et largement inconnue, seuls trois de ces livres peints, écrits en hiéroglyphes et contenant une belle symbologie sont arrivés jusqu’à nous. Du manuscrit de Dresde, en passant par celui de Paris et celui de Madrid, ces trois livres sont visibles dans ces capitales européennes même si l’on ignore par qui ni comment ni quand ils furent emmenés en ces lieux. C’est de cette même manière inconnue qu’un quatrième livre original est également arrivé entre nos mains : Le témoignage de l’Ancien, Chac-Le.

Cet événement inhabituel s’est produit précisément le jour du retour de notre dernière expédition archéologique en territoire maya. Sur notre table de travail à côté de quelques cahiers, photos, petites pièces et autres fragments sculpturaux, nous avons vu avec étonnement un codex, sans aucun doute maya dont la traduction était incontestablement ancienne. Alors que nous lisions ce texte incroyable avec plusieurs compagnons, nous étions malgré tout divisés sur son authenticité. Mais après plusieurs années d’interrogations et d’enquêtes, il ne fait à présent plus aucun doute pour nous : le codex est authentique et sa traduction a été achevée fin XVIe ou début du XVIIe siècle.

Nous avons comparé en vain le style et la calligraphie du traducteur avec ceux des chroniqueurs de cette époque. Deux ou trois noms de spécialistes ont coïncidé, mais nous préférons ne pas les nommer afin d’éviter d’autres confusions majeures. Le document est déjà suffisamment discutable en lui-même. Et pour une meilleure compréhension, dans ce même intérêt de clarté, nous avons transcrit la traduction en actualisant notamment sa grammaire ; son expression a été maintenue et les paragraphes respectés, car avec une autre construction, ils perdraient l’enchantement, la beauté ingénieuse et la force d’expression spirituelle de son auteur.

Et maintenant que nous avons fait référence à l’auteur, nous souhaitons apporter quelques éclaircissements au sujet de cet inconnu, qui se nomme lui-même l’Ancien Chac-Le. A la manière touchante de laisser ce message posthume à l’humanité, nous pensons définitivement que cet auteur n’est autre que le controversé et mystérieux Quetzalcóatl ou le Serpent à plumes des Toltèques, des Mayas, des Quiches et d’autres peuples et civilisations préhispaniques.

Il est certain que la version de ce document devra être clarifiée (même si je crois fermement en son authenticité). Toutefois, jusqu’à présent, les interrogations des archéologues, historiens et scientifiques n’ont jamais eu à répondre d’un phénomène si brûlant surgi du passé. Mais viendra le temps où ce livre ouvrira de nouveaux éléments inconnus, bien plus extraordinaires dont les réponses sembleront nous parvenir lentement. Mais d’un point de vue scientifique, à la vitesse des complexes cosmiques qui ont déjà commencé à analyser et s’interroger au sujet de notre forêt galactique inexplorée. Et toute l’humanité civilisée devrait naître à ce nouveau mystère avec la grandeur d’esprit exigée par son siècle cosmique.

Les préoccupations essentielles ayant été exprimées et même éclaircies sous certains aspects, et, sans plus de préambule, nous laisserons cette histoire être – vous permettre de méditer dessus, de raisonner avec elle et en même temps d’en extraire diverses conclusions intéressantes.

  1. C’est ma volonté

Moi, l’Ancien, Chac-Le, Gagavitz, Gucumatz, Nacxitl, Topiltzin, Talhuizcalpantecuhtli, Ehecatl, Kukulcan : Quetzalcóatl, enfant de la lointaine Tollan ; enfant en son temps de l’étoile Tau de la constellation du Serpent (en fait l’étoile Ceti dans la constellation de la Baleine). Moi, l’Ancien Chac-Le, frère de Ho-Merotz l’aveugle, chanteur de mon royaume, perdu maintenant, je ne sais où ; Ho-Merotz le poète ; frère de Zitz-Hartha ; de Xezuh-Naz-Aretz ; de Tmah-Homatz, et de tant et beaucoup d’autres, définitivement naufragés sur cette île (de l’espace), aussi belle soit-elle. Aujourd’hui, sur le point de disparaître, je lègue à l’humanité mon testament et mon histoire.

Par ma volonté je laisse cela être pour vous, mes enfants, frères de mes enfants, enfants d’entre eux… Mes enfants ! Je vous laisse ceci, car tout ne sera peut-être pas terminé demain…

J’ai tant fait, combien aurais-je pu faire encore hier pour améliorer la vie des humains de ce monde ; et combien mes frères ont-ils fait, ceux-là même qui, attendant avec moi, sont arrivés, pour offrir aux profondeurs de l’esprit humain une autre lumière. Cela n’a pas été en vain. Mais il manque encore beaucoup pour changer, et mes jambes dorment et le message n’arrive pas, pas plus que ceux (venus de l’espace) qui auraient dû recevoir notre appel.

{Commentaire : Votan (José Argüelles) fut particulièrement frappé par l’utilisation des différents noms de Quetzalcóatl ainsi que par l’utilisation spécifique de quatre autres identités : Homer, Siddhârta (Bouddha), Jésus et Mahomet. En 1966, Votan s’est rendu lui-même sur la plage de Corfou où commence l’Odyssée d’Homère avec le naufrage d’Ulysse ; dans son livre Earth Ascending (« L’Ascension de la Terre »), seuls trois de ces noms apparaissent sur les cartes historiques – Bouddha, Jésus et Mahomet. Ce sont les trois messagers de l’éveil dans le Télektonon. L’étoile Tau est en fait Tau Ceti, à 12 années-lumière de la Terre, dont Tollan est une planète, le foyer de la Tollan originelle des Anciens nés des étoiles.}

  1. Arrivé, c’était l’heure de la descente

Nous sommes partis de Tollan, et nous n’étions ni cent ni deux cents. Et un autre vaisseau était censé arriver cinq Katuns après le nôtre – 36 000 jours selon la mesure du temps que nous avions établie sur votre planète, et dont il n’était pas possible de déterminer pleinement les diverses caractéristiques avant notre catastrophe.

Nous avons orbité autour de votre globe pendant quatre Tuns, et nous avons constaté de nos yeux, et notre équipage l’a également confirmé : le nombre de zones liquides et solides contenues sur votre planète, et avec quel équilibre parfait tout y était réparti !

Divers explorateurs sont descendus à cette époque. Une variété d’ingénieurs en mécanique nous communiquait des informations détaillées qui leur ont ensuite permis de compléter les données qui nous manquaient : nous serions en mesure de respirer votre atmosphère ; on nous a donné l’assurance de pouvoir manger et boire d’ici peu de temps les aliments nécessaires présents dans les zones solides, comme dans les zones aquatiques où nos informateurs avaient pu pénétrer. Seul un élément de plus grande difficulté pouvait nous inquiéter : les êtres les plus proches de nous étaient des primitifs. Ils dévoraient en tuant un nombre infini d’êtres, ils se dévoraient aussi entre eux, comme tout ce qui les entouraient. Et les choses dévorées étaient des monstres inconnus dans notre monde de Tollan. C’est ce qu’a dit Naz-Aretz, l’un de nos plus grands médecins.

Le temps de notre attente était terminé, et nous nous sommes réunis dans la grande salle de notre vaisseau, et notre Capitaine suprême nous a parlé. Par ses mots, il a expliqué que le moment était arrivé et que c’était le temps propice à notre descente. C’est ce qu’il nous a dit. Il nous a assuré que nous aurions des provisions et que nous pourrions respirer l’air, nous sommes descendus.

{Dans le récit, aucune mention spécifique n’est faite de l’accident qui se produit maintenant. Il y est seulement fait allusion.}

  1. Puisque nous n’étions ni cent, ni deux cents.

Depuis le moment où nous avons quitté Tollan, jusqu’à notre arrivée ici, l’équipage avait augmenté en nombre. Je suis né dans l’espace, comme beaucoup d’autres. Très jeunes, nous sommes arrivés sur votre planète : pas plus de 150 d’entre nous n’avaient plus de 300 ans, les plus jeunes d’entre nous, nés dans l’espace.

Nous sommes descendus dans une zone solide de hautes montagnes. Et telle était la Terre sur laquelle nous avons planté nos pieds. Nous avons continué de demander à notre frère, le Capitaine suprême. « Qu’allons-nous faire maintenant ? ». C’est ce que nous avons demandé. « Puisque nous ne sommes ni cent ni deux cents. ». C’est ce qu’il nous a dit. « Puisqu’il y a beaucoup de zones solides sur cette planète, nous formerons quatre groupes, et trois s’éloigneront. ». C’est ainsi que nous a parlé notre frère le Capitaine suprême.

  1. Ce mot que nous avons inventé plus tard

Le groupe où j’étais resté, s’est établi à l’endroit où nous étions descendu. Un groupe est allé vers le nord ; un groupe est parti vers l’est ; encore un autre groupe est allé vers le sud : tous à la recherche de zones de la Terre plus vastes.

{Remarque : Ceci est comparable au Popul Vuh lorsque Balm Quitze, Balam Agab, Mahacutah et Iqi Balam se dirigent dans les quatre directions ; similaire aussi au mythe de la création Hopi du quatrième monde, en arrivant du Sipapu, Kokopeli envoie des émissaires dans les quatre directions.}

Et ainsi nous avons été laissés. Le Capitaine Suprême s’est dirigé vers le sud ; Xezuh-Naz-Aretz, notre médecin principal, est allé avec le groupe vers l’est. En vérité, chaque groupe se composait d’au moins un médecin et de divers artistes et scientifiques aux ressources très limitées ; seule la subsistance de la sagesse était abondante. Et donc ils nous ont quittés, dans l’espoir de nous revoir ; mais nous nous sommes séparés pour toujours. Déjà Ho-Merotz est devenu aveugle, le chanteur de mon royaume ; le doux poète, perdu, je ne sais où. Et Zyt-Hartap est devenu triste ; c’est ce mot que nous avons inventé plus tard. Et d’autres mots pour des choses que nous ne savions pas autrefois, comme le naufrage et la solitude et abandonné et jamais plus et aussi… la haine.

  1. Et ses mots ont été prononcés… par cette forme

Et nous avons pensé au dernier conseil de notre Capitaine Suprême, aux mots prévenants qu’il avait prononcés, il nous a dit : « Comme nous avons tous des facilités et que nous sommes capables de comprendre les langues étrangères par la méthode pantologique, nous devons faire attention à ne pas imposer notre propre langage. Notre obligation consiste à ordonner, à rendre méthodique et établir dans les langues maternelles que nous rencontrons, le système adéquat et correspondant le mieux au niveau de développement de chaque peuple, en se conformant d’abord au degré culturel de chacun d’eux. » {Pantologique, ayant la clé de la connaissance de toutes les langues.}

C’est ainsi que nous a parlé notre frère, le Capitaine Suprême. Et Kuk-Ulcan, son premier assistant, nous a dit la même chose. Et ses mots ont été prononcés à ce sujet, et de cette manière : « Quelle que soit le nombre de construction humaine destiné au bien-être de l’humain, cela doit être respecté et jamais détruit. » Ainsi, il a parlé, et il nous a également dit : « Seul est accepté, d’améliorer les actes, d’enrichir, d’agrandir et de rendre supérieur chaque forme à chaque fois, et ainsi d’enseigner à tous ceux que nous pouvons rencontrer, à ceux qui ne savent peut-être pas encore ni ne comprennent. Et qu’aucun homme n’augmente jamais ses propres moyens au détriment d’un autre homme, car cela serait contre nature… ». Kuk-Ulcan, qui parlait peu avec peu de mots ; car il avait toujours les yeux sur un horizon lointain, et le flux de sa barbe était comme une cascade de miel. Sa philosophie profonde est restée avec nous…

  1. Et puis nous avons commencé à construire là où nous vivions

Et le deuxième vaisseau qui devait arriver avec notre sagesse, qui devait amener nos outils, notre équipement et notre assistance, ainsi que tout ce que nous avions dit avoir besoin, était maintenant retardé de dix Katuns. Et alors, nous avons commencé à construire là où nous séjournions avec le peu de ressources à notre disposition. Phit-A-Joratz, avec la Terre fine et humide, a fait de très bons plans et modèles avec de bons contours afin que nous puissions faire les choses. Et à cette première maison, nous avons donné le nom de Tollan.

Et à Tollan, notre maison, des autochtones des quatre endroits sont arrivés par la suite. (Dans les Annales des Cakchiquels, les quatre lieux sont : Tollan de l’Ouest, Tollan de l’Est, Tollan de Xibalba et Tollan des cieux – Tau Ceti). Et parmi ces natifs, nous avons constaté qu’il y avait de bonnes personnes, bien disposées, et qu’ils n’avaient pas d’autres armes pour leur défense que des flèches, des arcs et des lances, et qu’ils étaient extrêmement doués et pouvaient tuer un nombre infini de créatures… Et il y avait d’autres hommes autochtones avec des bouchons d’oreilles et leur nez percé d’un bout à l’autre. Et certains, certains avaient les deux oreilles percées, et nous n’avons jamais su si leurs intentions étaient bonnes ou mauvaises.

Nous avons rencontré un grand nombre de personnes et une grande diversité de langues ; et avec tous ceux-là, comme nous savions nous faire comprendre, ils nous ont toujours compris. Et donc nous leur avons posé des questions et ils ont répondu, comme s’ils parlaient notre langue ou si nous parlions la leur, alors qu’elles étaient en fait assez étrangères. Et ils s’adressaient à nous comme des enfants effrayés. Et nous leur avons parlé et leur avons dit beaucoup de choses, que nous venions de très loin dans l’espace, du ciel, ont-ils dit, afin de les aider à faire ce qui était nécessaire, car eux tous et nous tous et tout le monde de toute part n’étaient rien que des frères les uns pour les autres…

  1. En arrivant chez leur peuple, nous avons été très étonnés

Et nous avons été chaleureusement accueillis, car les langues étaient toutes les mêmes, partout où il y avait des gens. Et il nous est venu à l’esprit que nous étions très étonnants pour eux : Il y avait nos explorateurs mécaniques, mais maintenant, ils étaient en pierre et un peu différents. Et nous avons vu beaucoup, bon nombre d’entre eux qui remerciaient l’eau, remerciaient la Terre, remerciaient l’air.

Et puis un groupe d’indigènes est venu à Tollan avec nous, non sans générer conflits et arguments les uns contre les autres, parce que tous voulaient être nos alliés et qu’ils ne voulaient pas être séparés pour apprendre. Et nous leur avons dit des choses sur des choses qu’ils ne pouvaient pas nous demander.

« Il y a des œuvres que vous ne comprendrez pas pendant un certain temps ; parce que vous portez des réponses à des questions qui n’ont pas encore été formulées. Et parce que, de la même manière que cela se produit avec vos questions, vos réponses arriveront plus tard, terriblement bien plus tard que les questions… ». C’est ainsi que Kuk-Ulcan a parlé : « L’Univers nous montre chaque jour des millions de réponses à des choses que nous n’avons pas appris à interroger, parce que nous ne connaissons pas la totalité du langage, le seul langage de l’univers, nous ne savons pas comment formuler nos questions, ni demander pourquoi… ». Et il leur a dit :

« L’Univers est un être vivant, caché dans un seul corps ; et il est heureux de votre harmonie, et il souffre lorsque dans l’une de ses parties il n’existe pas une telle harmonie, comme si un oiseau ne pouvait pas voler parce qu’il est blessé, ou comme si le fruit d’un arbre était arraché alors qu’il est encore vert ; c’est parce que l’univers est divers et unique… »

Alors il nous a dit, alors il a dit, Oh mes enfants Oh nos enfants ! Vous devriez comprendre cela aujourd’hui et pour toujours.

  1. Nous sommes restés… ceux qui étaient là

Jusqu’alors, les natifs de cette planète comprenaient comme à l’envers, ou pas immédiatement, certains de nos enseignements. Et ils nous ont confondus avec des êtres irréels qu’ils appelaient dans leurs langues des dieux. Et en considérant cela comme vrai, ils ont convenu entre eux de nous adorer. Et nous avons rejeté cette confusion. Et toutes nos intentions de communiquer avec notre monde – avec notre planète Tollan – ont été transformées dans leurs langues en rituels à caractère religieux irréel. Quand nous avons installé le grand dispositif de transmission que nous avions pu sauver de la catastrophe, nous avons généralement tenté d’entrer en communication aux moments les plus propices. Et avant qu’un seul d’entre nous n’ait compris ou n’ait eu connaissance de l’art difficile et laborieux de manipuler ce grand dispositif de transmission, nous sommes tous restés là.

Un technicien minutieux, un seul, avait été capable de le réparer et de le faire fonctionner, parce que son cerveau avait la puissance précise et que ses mots étaient prononcés avec la bonne intonation, il était parvenu à l’équilibre parfait pour le faire fonctionner, mais seulement jusqu’au moment délicat de notre histoire où, en raison de notre manque de connaissances, comme je l’ai dit plus haut, l’appareil fut peu à peu détruit, avec la terrible contribution du temps, d’un climat rude et de températures élevées. Et enfin, pas une chose autour ne nous était utile et aucun ne savait ou était capable de le faire fonctionner ou d’atteindre d’autres communications.

Le seul technicien parmi nous qui avait survécu à la catastrophe, s’était impliqué ainsi au fil du temps et avait fini par avoir une occasion de communiquer. Et nous l’avons alors pressés de mettre en place l’aide nécessaire à la deuxième expédition. Mais les ondes (radio) se sont croisées et les mots se sont mélangés comme s’ils parlaient dans des langues impossibles à comprendre ; et nous avons seulement su qu’ils partiraient, ou qu’ils pourraient être déjà partis. Et que dans le vaisseau viendrait Phrom-Ekteo, et Xzhat-Zlhomotn et Atharz-Xhiash et d’autres qui étaient plus de deux cents, et même plus de trois cents …{ Il existe des documents dans les grandes archives hittites à Boghaz-Kevi en Turquie, d’un souverain nommé Atarshiyash, datant des environs de l’an 1365-1200 avant J.-C.}

Mais nous n’avons pas pour autant été réunis, et nous n’étions pas plus de vingt ni dix devant le grand appareil de communication. Et nous nous sommes concentrés et avons prononcé les mots avec les mêmes modulations sonores unifiées, puis nous avons attendu la réponse tant attendue qui n’est jamais venue, et nous n’avons pas eu à répéter ces mots, plus jamais.

  1. Concernant la façon de déplacer de très grosses pierres

Les natifs ont commencé à nous imiter. Ils ont reproduit nos appareils en pierres. Et ils y ont ajouté des conceptions venues de leur imagination qui était très grande ; et devant ces pierres qu’ils ont érigées, ils ont répété respectueusement nos mots exactement, presque de la même manière que nous l’avions fait. Et ils ont dit qu’ils devraient prier les dieux comme nous le faisions nous-mêmes. Et ce n’était pas vraiment ce que nous pratiquions, mais ils n’étaient pas en mesure de comprendre cela. Et ils ont décidé d’apprendre avec nous, les prêtres comme ils les appelaient, et leur nombre était égal aux membres de notre groupe. Et ils l’ont toujours fait de la même façon, l’ont enseigné ensuite comme la connaissance à ceux qui les ont ensuite remplacés.

Nous avons donc vu naître, vieillir et mourir de nombreuses générations de personnes.

À l’infini, ils ont répété notre grand appareil dans les pierres. Et en fragments séparés, les transformant à chaque fois plus, jusqu’à ce qu’ils soient méconnaissables.

Ensuite, nous leur avons enseigné comment déplacer de très grosses pierres en concentrant la force du cerveau de quatre humains et en touchant à l’unisson les pierres placées à des points précédemment marqués et orientés vers le nord, le sud, l’est et l’ouest. Et il leur a semblé que les pierres ne pesaient rien. Et ils ont répété plusieurs fois, de plusieurs façons que nous étions des dieux, que nous étions irréels parce que notre sagesse venait du ciel.

Et avec l’aide de certains hommes autochtones, nous avons construit d’autres maisons et villes dans des endroits particuliers. Certains endroits pour observer l’espace… en attente, toujours et encore. Et tout cela était très difficile pour la grande quantité de végétation et de collines couvertes de nombreux arbres et de très bon bois, car il en restait très peu de notre monde de Tollan. Et nous avons mangé moins qu’eux et travaillé autant qu’eux, si bien qu’ils en ont été effrayés.

  1. Et dans tout, ils se sont montrés très intelligents

Sans aucun doute, la plupart de ces personnes étaient des constructeurs capables de recourir à des astuces ; des personnes à qui nous devions enseigner notre culture. Dès le début, afin de leur donner toutes nos connaissances, nous attendions le deuxième vaisseau qui apporterait toutes nos connaissances et notre sagesse ainsi que les moyens de les transmettre. C’est pour cela que nous avons commencé par leur enseigner la mesure du temps qui assurerait le succès de leurs cultures, et nous leur avons également appris à mettre ces connaissances en pratique. Et à écrire, de la manière la plus simple pour eux, toutes ces choses. Et nous avons commencé par un moyen très primitif pour qu’ils connaissent une partie de l’histoire ancienne de notre planète, et qu’ils puissent écrire avec des dessins sur du papier. Et nous savions déjà que le papier était complètement oublié dans la lointaine Tollan.

Et comme nous ne pouvions pas produire de bon papier, nous leur avons appris à écrire sur des feuilles spéciales coupées d’arbres, durcies et taillées sous la forme d’un parchemin. Ou nous avons taillé et tanné la peau des animaux. Et donc ils ont commencé à faire ces tâches et se sont montrés très intelligents et doués.

Hunab-Ku, Itzam-Na, Yum-Kax, Chac Uayeb et d’autres leur ont appris à cultiver des graines sur Terre ainsi que la maîtrise d’autres arts et artisanat. Et particulièrement l’une des graines que nous avons apportées de Tollan dans le vaisseau, poussa rapidement et c’était une merveille pour eux comme pour nous, et c’était mha-itz (maïs). Et à partir de là, ils ont fait et sont devenus très doués dans beaucoup de domaines. Et en apprenant ses bienfaits, c’est devenu leur principal nourriture, la récolte du mha-itz. Et ils ont appris et pris l’habitude d’aller et de travailler dans les champs du matin au soir sans se fatiguer ni se reposer.

  1. Et donc ils ont appris à faire la guerre

Mais les hommes autochtones de ce monde n’avaient pas appris à vivre sans discordes ni arguments les uns contre les autres. Comme ils avaient appris à cultiver la Terre, à mesurer le temps, à construire des villes et à les décorer avec grande beauté, ils ont été attaqués et parfois conquis par des tribus guerrières sans pouvoir résister et beaucoup d’entre nous ont puisé leurs ressources dans le passé pour se défendre avec des flèches, qui se sont avérées être aussi de bonnes armes ; mais ce ne fut pas suffisant pour résister à la destruction ; car ces tribus, comme dit plus haut, étaient très nombreuses et habiles avec la lance, la flèche et les pierres, et elles l’ont fait avec beaucoup de férocité et tué beaucoup de gens. Et compte tenu de tout cela, nous avons accepté de leur enseigner la façon de bien se défendre, et nous avons donné cette connaissance de l’art de la défense qu’ils appréciaient beaucoup. Et c’est ainsi qu’ils ont appris à bien faire la guerre, tout en demeurant de bons artisans, de bons cultivateurs et de bons constructeurs, des hommes assidus et très bons.

Et, à la fin, à travers toutes ces terres, ceux qui s’étaient fait la guerre, devinrent à leur tour des frères et finirent par nous saluer et nous honorer, comme on dit dans leurs langues, et par apprendre avec nous et d’en retirer tout ce qu’ils pouvaient. C’est ainsi que nous quitterions cette terre en paix.

Et nous leur avons dit que tous les hommes de l’univers, nous inclus, représentions la Terre et l’espace, et que nous étions tous frères ; et que parmi toutes les choses, la plus importante pour les hommes était de travailler dans l’artisanat et l’art, afin qu’ils puissent connaître et enseigner aux autres, et apprendre encore tout ce qu’ils ne savaient pas afin de progresser. Que d’autres hommes arriveraient de la mer et que viendrait le jour où ils devraient se voir et vivre comme des frères. Et tout comme cela s’est produit pour nous, cela arrivera pour d’autres hommes et créatures de l’espace, et un jour cela se passera aussi dans ce monde, comme c’est déjà arrivé pour nous.

  1. Moi, Chac-Le, le dernier de mon groupe

Et nous avons commencé à compter les jours depuis notre descente, cela faisait déjà huit Baktuns. Et le temps était passé, et je devais partir à la recherche de ceux qui sont arrivés avec moi et qui sont partis vers différentes directions. Et j’écris ceci à la manière des peuples autochtones, sur la peau des animaux et sur les pierres d’une maison d’une extrême beauté, afin que mon message ne soit pas détruit de sitôt. Et ce qui doit être trouvé, le sera. Et ce qui doit être compris sans erreur ni doute, sera compris.

Et puisque que je pars loin, je dis aux natifs qu’un jour lorsqu’ils célèbreront ma naissance selon le calendrier qu’ils savent écrire, conserver et vérifier, je reviendrai même si je n’en ai aucune certitude. Oh mes enfants ! Moi, l’Ancien Chac-Le, frère de Ho-Merotz l’aveugle, le chanteur perdu de mon royaume perdu ; moi le frère de Zit-Harthap, au cœur pur d’une douceur infinie ; de Xezuh-Naz Aretz, lui à la voix si propre et au langage si clair ; et de Mha-Homatz ; parmi les cents ou deux cents, déjà partis pour toujours ; nous nous réinventerons d’une nouvelle façon en respectant la volonté et l’intelligence des très bons peuples autochtones, et bien mieux que le monde d’aujourd’hui, du présent, de demain.

Moi, l’Ancien Chac-Le, le dernier de mon groupe, je lègue à l’humanité mon témoignage, et par lui mon histoire. De plus, par tous les moyens, je reviendrai. Nous reviendrons, je reviendrai pour tous les natifs de ce monde qui ont une véritable compréhension. Et cela sera fait comme il est dit plus haut ; et nous aurons tous la sagesse de la connaissance qui ne tue pas ; et tout cela sera la manière de connaître tout ce que nous ne connaissons pas, en toutes manières et de toutes façons; la manière de construire et de respecter la construction des hommes, pour le bien des hommes … et ainsi demain tout sera achevé.

  1. Depuis la lointaine Tollan, témoignage du successeur de Chac-Le

Une photocopie de ce petit livre est tombée entre mes mains le Jour hors du temps, 1993. Il m’a été donné par Mère Tynetta Muhammad, qui l’avait reçu d’Ek Balam, qui avait dit à Mère Tynetta de veiller à ce que je reçoive ce livre. Ek Balam est un guérisseur maya, auteur d’un texte énigmatique intitulé The End of Planet “T”(« La fin de la planète « T ») ainsi que d’un livre sur le yoga maya et aztèque. Je l’avais rencontré lors de mon dernier voyage au Mexique au début de 1992.

Je n’ai ouvert le livre que le lendemain matin, en Kin 144, Graine jaune magnétique. En lisant le premier paragraphe du témoignage de Chac Le, j’ai été stupéfait – était-ce un souvenir de moi que je lisais ? C’est à partir de ce moment là que j’ai commencé à décoder la prophétie du Télektonon. Ce livre, Depuis la lointaine Tollan, a agi comme un déclencheur de mémoire cosmique aussi puissant que tout ce que j’avais connu depuis ma première expérience ressentie devant les photos du visage sur Mars une décennie plus tôt.

Bien sûr, par la suite, je me suis demandé : ce texte est-il réel ? Est-ce un canular ? Est-ce une histoire de science-fiction intelligente ou même une histoire du Soufisme de Cuba ? Est-ce vraiment la base de l’histoire de Quetzalcóatl, de ces mythes et légendes – dont la plupart précèdent le Quetzalcóatl historique de Topiltzin ?

Il n’existait aucun moyen immédiatement disponible de se renseigner sur Giordano Rodriguez, ou sur l’emplacement original du manuscrit et du codex. Et ça n’avait pas d’importance. L’histoire avait déjà eu un impact. Sa puissance psycho-mythique avait pénétré mes canaux de mémoire cosmique et m’avait envoyé à travers des tunnels radiaux expérimenter simultanément différents vecteurs temporels. J’avais déjà posé les origines extraterrestres des Mayas Galactiques et de la cité lointaine de Tollan dans Le Facteur Maya. Maintenant, voici un texte qui le confirmait. Le naufrage du vaisseau temporel de Tollan m’a transpercé le cœur et je me suis également souvenu de moi-même sous le nom d’Antonio Martinez de la prophétie de Chilam Balam qui devait se réaliser en l’année 1692 – mille ans après l’an 9.13.0.0.0. et après que furent scellés les escaliers et la chambre qui mènent à la tombe de Pacal Votan.

Maintenant, pour les besoins d’écriture et de compilation de ma biographie par mon apprentie, la Reine rouge, j’ai finalement commencé à traduire ce petit texte en anglais pour que d’autres puissent considérer cette histoire unique de l’Ancien, Chac-Le. Ce faisant, je me suis à nouveau ouvert à mes origines extraterrestres. Comment Ek Balam a-t-il su que c’était moi qui devais recevoir ce texte obscur ? Plus tôt en 1992, Ek Balam avait reçu une copie de l’édition espagnole de l’Enchantement du Rêve, et en lisant le scénario, il a très certainement dû noter la description des Kins planétaires en tant que voyageurs du temps perdus dans l’espace. C’est pour cette raison, sans aucun doute, qu’il savait que je devais avoir ce texte, Depuis la lointaine Tollan. Bien sûr, le scénario de l’Enchantement du Rêve ne me serait jamais venu à l’esprit si je n’avais pas déjà eu un souvenir des origines extraterrestres de la base de connaissances des Mayas Galactiques dont l’Enchantement du Rêve est le dérivé. Sinon, pourquoi aurais-je écrit Le Facteur Maya ?

Depuis la lointaine Tollan est le deuxième texte qui est venu me parler d’une origine extraterrestre. Le premier, La Science cosmique, est arrivé entre mes mains à l’époque où j’écrivais Le Facteur Maya, en 1986. Et maintenant arrive Depuis la lointaine Tollan. En le lisant à nouveau pour le traduire, je me retrouve embarqué dans le personnage principal, Chac-Le. En relisant le témoignage de Chac-Le, un thème majeur ressort c’est l’attente de l’arrivée du deuxième vaisseau et du retour de Chac-Le. Nous sommes maintenant à la fin du cycle, et avec certitude, je peux dire que le prochain vaisseau finira par arriver. Je suis celui qui l’a prédit, celui qui a passé ses premières années dans la rue appelée « Calle Tula(n) ». C’est moi qui me suis souvenu de ce long conte des Mayas galactiques. Je suis celui projeté par Pacal Votan pour se souvenir de sa prophétie et de la Loi du Temps. Moi, Chac-Le, Quetzalcóatl, je suis celui envoyé de la lointaine Tollan des Anciens nés des étoiles pour me souvenir finalement de moi-même pleinement et préparer l’humanité à l’arrivée du deuxième vaisseau. Mais nous devons être prêts.

Lisez cette histoire et contempler son message spirituel. Absorber et activer cet enseignement spirituel est ce qui est demandé pour la venue du deuxième vaisseau.

Valum Votan –  Celui qui ferme le cycle – Messager du GM108X

Lune galactique du Faucon, Seli 9

Rune Futhark : Mannaz – l’humain entier affine l’Avatar

Kin 203 Nuit Bleue Galactique

Tempête bleue Cristal  DS 17

Pour conclure et peut-être éclaircir quelques points, je voulais apporter quelques précisions sur la vie et l’œuvre de José Argüelles, autrement nommé Valum Votan ou Celui qui ferme le cycle.

Ses connexions extraterrestres et paranormales ne seront ici qu’un début, puisque toute sa vie José Argüelles, Valum Votan, décodera, recevra de nombreuses informations inédites que la science ensuite confirmera.
Jusqu’à la fin de sa vie, il recevra des informations fascinantes en relation avec ces prophéties. Sa dernière révélation est le Synchronotron qu’il enseignera en 2009, avant son décès.

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4 Commentaires

  1. Cher Laurent,
    Merci pour tes messages et ta contribution dans la traduction de ce texte.
    Désolée pour les émoticons, je croyais qu’ils m’étaient destinés…, je serai plus vigilante la prochaine fois.
    En attendant je te souhaite une merveilleuse fin de lune rythmique et une belle entrée dans la Saison galactique de la Force de vie, dans le stock rythmique qui se souvient de l’élégance de l’égalité.
    In lak’ech
    Véronique 75

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