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Chapitre IV : Les bases

” En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu’il nous voit bien différent de ce que nous croyons être. ”

Carl G. Jung

Poser les bases de notre transformation, c’est le fil rouge à suivre au cours de ces 28 jours. Choisir librement d’emprunter un chemin de transformation suppose d’avoir commencé à déceler et reconnaître là où nous en sommes : finalement, contempler ses ombres pour mieux orienter ses pas sur cette route. 

Ici, il va être nécessaire de coopérer avec cet être que “nous ne connaissons pas et qui nous parle à travers le rêve”. Il s’agit d’entrer dans son monde intérieur, de privilégier la connexion avec notre narratif intérieur en prenant le temps de se réveiller sans écran, sans distraction, s’appliquer à être, à revenir dans le monde matériel pour écouter les conseils et messages que notre guide de la quatrième dimension nous a insufflé au cours de la nuit. 

Nous allons continuer de découvrir et déceler les mécanismes de défense inconscients qui nous poussent au repli sur soi, aux préjugés, aux réactions agressives. En renforçant le lien subtil entre nos différents corps, nous permettons à notre conscience multidimensionnelle de se développer. Nous sommes alors plus disposés à recevoir les messages essentiels à notre réveil. Parmi tous les chemins proposés, nous devenons aptes à faire de véritables choix, motivés par la vision lucide de nos aptitudes. Nous alimentons notre être de confiance afin qu’il suive le cœur léger la route qu’il a lui-même tracée.

La combustion

Pour poursuivre son voyage d’initiation chamanique, notre apprenti chaman entre dans la hutte de sudation. Il sait que c’est une épreuve où le corps souffre et dégage de solides couches de conditionnements. Comme toute épreuve chamanique, il participe à son élaboration.

Ainsi, il construit la hutte, choisit le bois, aiguise ses outils pour tailler chaque piquet qui serviront de structure à cette construction. Il a aussi collecté les pierres de lave qui chaufferont dans le feu avant d’être déposées au centre de la hutte. Évidemment, il a amassé le bois qui alimentera le feu.

Comme lui, nous sommes appelés à aiguiser notre regard pour découvrir le plan plus large, pour voir derrière le voile de nos illusions. Le travail de construction de la structure nous révèle les blocages et les auto-sabotages de nos schémas personnels. Mes piquets sont-ils suffisamment aiguisés pour se planter dans la terre et offrir une base solide à ma quête ? Comment résiste ma structure face aux intempéries ? Ai-je réuni tous les éléments pour entretenir mon feu au fil de l’épreuve ?

Au rythme du tambour, au son des chants du chaman, notre apprenti se laisse guider pour pénétrer et explorer son monde intérieur. Il ne retient aucune émotion, laisse se produire ce qui vient, respire pour retrouver son centre et revenir à l’intérieur. Assis à même le sol, il entre en communion avec la Terre, lové dans ce ventre matriciel, il revit des étapes clés de son existence. Dans l’obscurité, ses sens sont en éveil et le son de l’eau versée sur les pierres chaudes l’entraîne toujours plus profondément dans son voyage intérieur. Il brûle, manque de s’étouffer et se rapproche de la Terre, fraîche.

Après avoir franchi les différentes portes, la hutte se clôture et l’apprenti sort à quatre pattes pour remercier la Terre et les esprits gardiens du voyage. Là, il prend le temps d’intégrer dans le silence et le repos ce qu’il a reçu, ce qu’il a laissé.

Dans cette période de grands bouleversements, la hutte de sudation que suit notre apprenti chaman est une analogie du chemin à parcourir, car pour poser les bases de notre transformation intérieur il sera nécessaire de nettoyer par le feu, laisser brûler nos personnages fictifs obsolètes en les remerciant pour leurs actions passées ; reconnaître où nous en sommes pour commencer le chemin de guérison de nos illusions. Comme lui apprenons à prendre le temps de poser les bases de notre structure afin qu’elle nous offre un ancrage puissant et une réelle reliance avec notre sanctuaire intérieur.

Ici, notre temple intérieur va être un moteur de notre transformation, la base de notre expansion, le reflet de nos prises de conscience. C’est parti pour cette période de l’année si particulière ! 

Le temple intérieur

Notre corps est un temple. Il contient la graine divine solaire qui nous relie à la Source. Contrairement à l’ordre des voleurs qui nous envie cette connexion puissante dont ils sont dépourvus, nous avons la capacité d’alimenter consciemment nos différents corps, du matériel au plus subtil, pour nourrir cette graine divine.

La fréquence du 12:60, artificielle et mécanique, nous étouffe dans un monde matérialiste où tout se transforme en objets de consommation et finalement, nous maintient en mode survie. Nous agissons tels des automates, déconnectés des champs électromagnétiques qui nous relient directement à la Source.

Pourtant notre corps contient tous les éléments de notre évolution. Les chakras, ces roues énergétiques disposées le long de notre colonne vertébrale, sont spécialement conçus pour faire circuler et recevoir l’énergie cosmique et solaire. Notre corps est un vaisseau, un réceptacle pour nous accompagner vers l’éveil. Il est un microcosme de l’univers et en ce sens, une véritable pile électromagnétique qui communique avec l’ensemble du cosmos.

Les plasmas qui constituent 99 % de l’univers (le fameux vide…) sont des particules chargées électriquement qui transportent l’information cosmique à travers notre Soleil. La bonne nouvelle, c’est que nous avons les outils pour recevoir cette énergie cosmique, chargée de prana, de force de vie, par l’intermédiaire de nos 7 chakras principaux.

Dans son voyage d’élévation de sa fréquence à travers diverses pratiques chamaniques, notre apprenti chaman comprend qu’il doit poursuivre cette alchimie entre les forces du cosmos et son être afin de préparer sa véritable transformation, ou plutôt transmutation.

Il reconnaît que son être contient différents corps et que son corps physique n’est que le reflet et témoin des corps énergétique et plasmique qu’il enveloppe. Pour réveiller ce corps plasmique et élever sa fréquence, il doit se confronter aux nombreux déclencheurs de son corps émotionnel qui se rassure d’habitudes répétitives et d’excuses illusoires. Il sait qu’il doit choisir entre le mode survie déconnecté et sans possibilité et espace pour réfléchir ou la maîtrise de son corps émotionnel pour ancrer la conscience de son parcours sacré.

Ainsi, il comprend que le chemin consiste notamment à cultiver son champ électromagnétique. Il active ainsi ces 3 corps principaux et se déclare prêt et disposé à recevoir cette énergie psychique régénératrice, cette force de vie cosmique. 

Ici, le Calendrier des 13 lunes offre une opportunité inédite d’activer nos chakras en visualisant chaque plasma radial comme une portée d’entrée à cette énergie cosmique. Cette connaissance sacrée peut s’ancrer dans notre corps physique par une pratique quotidienne. En pratiquant quotidiennement, il développe la discipline et le sens de l’effort qui augmente significativement son sentiment de satisfaction.

Notre corps est un temple sacré, une clé vers la conscience et, une pratique qui exige discipline et effort peut nous éloigner de la satisfaction illusoire de l’ego qui se pense supérieur parce qu’il croit maîtriser une connaissance… Notre apprenti chaman, au fil de ses expériences, comprend les dangers d’un ego fougueux et nous propose de réfléchir également sur ce point pour consolider les bases de son parcours.

Ego et estime de soi

Admettre en toute humilité que nous sommes en chemin permet de ressentir de la gratitude pour le chemin parcouru tout en apercevant avec curiosité et désir les enjeux du chemin à parcourir. Mesurer les efforts à fournir pour y parvenir contribue à préserver des paliers pour atteindre ces objectifs.

Tel le pèlerin qui s’engage sur un chemin, nous ressentons les bagages superflus qui traduisent nos peurs et doutes et au fil de notre route, nous décidons de peler, d’enlever les couches de nos costumes pour revenir à l’authenticité.

L’acceptation  et la reconnaissance honnête de nos failles nous rendent plus enclins à pardonner sincèrement, à comprendre et finalement, nous libèrent. Toutefois, notre corps émotionnel sensible aux changements et préférant se réfugier dans le mode routine, peut dresser de multiples barrières sur notre route pour interroger notre volonté. On compare souvent ces barrières, ces pensées limitantes à l’ego.

Mais, qu’est-ce que l’ego ? Est-il une fonction de notre mental ? Le gouverne-t-il et influence-t-il la manière dont nous construisons nos pensées ? Est-il nécessaire de s’en défaire ou possède-t-il une fonction indispensable ? Et alors, que dire de l’estime de soi sans ego ?

Certes, l’ego est souvent décrié et considéré comme un frein à notre évolution dans de nombreuses traditions. Et, il est plus commun de formuler “ne fais pas autres ce que tu ne te ferais pas à toi-même”, que l’inverse, qui est aussi vrai… C’est là qu’entre en jeu, l’estime de soi….

Tout comme le mental qui peut être au service de l’ego et crée alors un système de pensées binaire, l’ego surdimensionné ou, occupant une place trop importante dans nos décisions, alimente un regard cloisonné et conditionné, nourri d’illusions sur soi qui génère perte de confiance et culpabilité. L’idée est donc de remettre à sa juste place ces deux éléments – ego et mental – indispensables à notre réflexion. S’ils sont serviteurs plutôt que maîtres, ils agissent alors comme un facteur d’expansion qui sait prendre du recul, reconnaître ses torts et analyse les situations pour accéder à la conscience et la liberté de choisir, de penser et finalement, d’être.

L’ego comme le mental mérite d’être dompté, maîtrisé, car ce cheval fougueux est à l’origine un vaillant protecteur de notre individualité, voire de notre singularité. La singularité, ce qui fait de nous ce que nous sommes dans notre entièreté, semble être aussi un blason à redorer. Car, si nous voulons accéder à des niveaux de conscience en adéquation avec le parcours choisi, il apparaît essentiel d’accepter l’être que nous incarnons et apprendre à chérir ce qui nous diffère de tout un chacun.

Sinon, comment imaginer un artiste sans ego, sans une estime de soi suffisante pour oser exposer au regard de tous, les méandres du cheminement de son âme ? Comment envisager une progression sur notre chemin, si nous n’accordons pas une attention toute particulière au personnage principal de notre histoire, nous-mêmes ? Comment se dévouer au bien commun, si l’on ne sait pas comment prendre soin de soi ? Comment s’ouvrir à l’amour de son prochain, si on ne se permet pas de s’aimer réellement dans tous nos aspects singuliers ?

Là, on peut réfléchir sur les différences entre l’orgueil et la fierté, entre autorité et volonté. L’orgueil nous pousse à l’admiration excessive de nous-mêmes, tant dans nos actions que dans les dogmes et croyances que nous entretenons alors que la fierté est un sentiment noble qui se nourrit de satisfaction personnelle après avoir vaincu quelques démons intérieurs, par exemple. De même, l’autorité reflète davantage une perte de pouvoir non avouée qu’une véritable volonté propice à nous pousser au-delà des barrières érigées par soi ou l’entourage…

De la même façon, nous pouvons également aller défaire les couches de croyances sur la conscience, dont la première strate réside dans notre corps, c’est la conscience vitale, la racine de notre être, liée à la survie physique de notre être.

Conscience vitale et conscience énergétique

Les huit circuits de conscience mis en lumière par Timothy Leary dans les années 60, constituent un regard sur nos états d’âme, les niveaux ou états de conscience que nous franchissons à mesure que nous posons un nouveau regard sur la réalité.

Ainsi, il divise ces huit circuits en deux parties : des circuits terrestres, qu’on pourraient appelés basiques, liés à notre vie matérielle et les circuits supraterrestres, plus spirituels que l’on découvre lorsque face à un dilemme existentiel, une période de flottement et de transition, nous décidons de ne pas cantonner notre existence à un simple schéma de survie. C’est à ce moment précis que notre ego tremble, car il ne peut plus se nourrir de la stabilité illusoire créée par son regard biaisé et limité.

C’est le passage entre la réalité ordinaire et l’extraordinaire où chaque circuit terrestre communique avec un circuit supraterrestre pour relier une couche de réalité. C’est l’initiation chamanique qui nous appelle cette année, dans laquelle le maître alchimiste nous invite à embarquer.

Le premier circuit terrestre est le circuit racine, c’est notre conscience vitale, liée à notre survie primordiale. Il consolide notre lien avec la nature et ses ressources. Lorsque ce circuit est équilibré, il permet à l’être de rester ancré dans son corps et la vie. Ainsi, il génère bien-être, confiance, sécurité et nourriture. C’est cette conscience vitale qui vise l’hygiène de vie apportant bien-être tant physique que matériel. Là, ce circuit pourrait avoir quelques similitudes avec l’ego puisque lorsque ce circuit dysfonctionne, il confronte l’être à la peur qui réagit en mode survie, se réfugie dans l’inertie et la passivité en cultivant la paresse… De toute façon, dans cette étude sur les circuits de conscience, il apparaît que chaque fois qu’un circuit dysfonctionne, le responsable est la part de notre ego qui se réjouit de rester dans le connu et ses habitudes, dans une couche de réalité qu’il comprend même si cette dernière le rend malheureux.

Car, tout comme notre apprenti chaman, nous sommes ici pour réunir notre humanité en nous et par extension, entre nous. Et lorsque nos yeux s’ouvrent sur le champ des possibles d’une nouvelle réalité, nous entamons la phase de transition où les circuits terrestres et supraterrestres se relient. C’est alors que le circuit terrestre racine communique avec le circuit supraterrestre corporel ; et la conscience vitale se laisse informer par la conscience énergétique et vice versa.

La conscience énergétique, c’est la découverte des sens, des ressentis, de l’énergie accueillie comme une source de plaisir. Le corps n’est plus alors considéré comme une simple machine à survivre, mais appréhendé comme un portail vers la conscience énergétique. Et, c’est en prenant conscience que tout est énergie que le circuit corporel vient renforcer le circuit racine, la conscience vitale. De la même façon, c’est en portant son attention sur son hygiène de vie que l’apprenti chaman pourra soutenir le ressenti des énergies et franchir le seuil de la conscience énergétique.

Tous ces circuits fonctionnent en chœur ; ils écrivent et interprètent une musique qui touche tous les aspects de nos vies. Et même si la première étape est la conscience vitale, cette dernière communique entre autres avec la conscience émotionnelle. C’est un flux continu d’informations qui s’écoulent entre ces différents états de conscience qui nous invitent à nettoyer perpétuellement les tuyaux de notre perception pour explorer et accueillir les émotions, trouver le courage de franchir les obstacles, de se laisser toucher par de nouvelles idées.

Cette étude (magnifiquement étoffée par Laurent Huguelit dans son livre Les huit circuits de conscience) offre une vision aiguisée des chemins à parcourir pour s’éveiller à soi et à plus grand encore, pour devenir un être humain à part entière. C’est une vision complexe qui mérite réflexion puisqu’elle nous permet d’observer depuis un point de vue supérieur les différentes étapes de notre évolution, tant personnelle que sociale. Elle est un puissant décapant des idées reçues et offre de réelles perspectives de transformation par la compréhension des forces et faiblesses de chacun de ces circuits et de leurs communications perpétuelles.

L’exploration de cette connaissance permet de nettoyer et épurer la voie vers une meilleure connaissance de soi. Elle accorde une véritable importance à la conscience vitale, réaliser la force de vie que nous portons en nous et qu’il nous appartient d’entretenir au quotidien en choisissant en conscience le type d’énergie, de nourriture que nous lui donnons. 

La réflexion pose les bases de la transformation

Dès que je suis face à de nouvelles cartes, de nouvelles idées et de nouveaux concepts, je dois veiller à nettoyer mes filtres et prendre le temps et l’espace pour contempler ces nouvelles informations afin d’éviter de tomber dans les pièges des habitudes et de la complaisance. Telles sont les réflexions qui émergent de l’esprit de notre apprenti dans sa démarche pour consolider les bases de son être.

Si l’on souhaite transformer en profondeur notre état d’esprit et accéder à des états de conscience inédits, il apparaît incontournable de lever le voile sur les tromperies et illusions de notre ego pour atteindre lucidité et discernement.

Les mystères de la vie requièrent toute notre attention pour être appréhendés. Ils éveillent notre curiosité, ce désir de connaître, de dépasser les dogmes et principes établis. Pour profiter du voyage dans ce territoire inconnu, une hygiène de vie est essentielle. Elle dresse une barrière et nous enveloppe d’une bulle qui nous protège des agressions extérieures. En favorisant un véritable ancrage, une hygiène de vie affirme notre volonté d’être dans la vie, tout en renforçant notre alignement. Et finalement, ce n’est qu’en privilégiant centrage et alignement que nous pouvons prendre des décisions qui nous ressemblent et servent un objectif élevé. 

Dire oui à la vie, accueillir les expériences et situations comme des guides sur notre route, ouvrent la porte du sanctuaire intérieur. Là, nous pouvons apercevoir les dégâts causés par l’abandon de nos forces, de notre souveraineté au profit d’un mode automatique et somnambule.

Chaque émotion ressentie est une vibration que nous transportons dans notre bulle. Selon l’émotion, des situations et expériences agréables ou désagréables peuvent se produire. Tout ce vécu influe sur notre champ électromagnétique et sur notre connexion avec les champs électromagnétiques plus vastes, comme ceux de la Terre ou du Soleil. Préserver notre force de vie, privilégier une hygiène de vie saine, lambiner pour trouver le rythme qui nous convient sont des exercices essentiels en ces temps.

Nous avons la responsabilité d’entretenir notre champ électromagnétique pour accroître notre réception fluide et claire aux messages diffusés par le cosmos. Par des exercices de respiration, la contemplation ou la méditation, nous ouvrons les canaux et permettons à l’énergie cosmique de transformation de s’ancrer dans nos corps. Les objectifs alors se clarifient et nous sommes à même de prendre des décisions insufflés par une réflexion éclairée et lucide.

Cette lune est celle de la chouette, un animal totem qui peut se révéler être un véritable guide spirituel dans ces temps de transition. Ouvrir les yeux sur notre réalité peut être une expérience déstabilisante et dès lors que l’on a pris conscience d’une faille, on voudrait qu’elle soit réglée en un clin d’œil. Nos certitudes et croyances sont mises à mal et cet inconfort peut nous donner envie de renoncer, parfois même avant d’avoir essayé… Toutefois, refermer une porte qui s’entrouvre, peut l’être tout autant.

Dans ces temps de transformation apprendre à s’aimer réellement dans la globalité de ce que nous incarnons est un véritable enjeu. C’est la base solide, les racines, qui nous permettent de nous élever. Comme dans le yoga où chaque étirement ou tension repose sur une inspiration profonde, veillons à notre temple, cultivons la droiture (de corps et d’esprit) afin de laisser l’énergie circuler librement. Apprenons à rester droit et aligné au centre de notre être pour ressentir intensément le flux de la vie nous traverser et informer chacune de nos cellules. Ainsi, nous développons une résistance à la manipulation, au dénigrement et peurs face au changement.

C’est un chemin de détachement face ua superflu, tant émotionnel que matériel. Tel le pèlerin sur sa route, nous abandonnons et renonçons à porter des charges inutiles pour profiter du voyage. Nous opérons un tri sur le nécessaire et le superflu et dressons un véritable état des lieux de la situation. Le sérieux et la justesse avec lesquels nous procédons à l’état des lieux de notre temple déterminera la suite de notre parcours et notre capacité à nous émanciper.

Ainsi, pour préparer cette prochaine étape nous pouvons nous interroger sur ces différents thèmes : Qu’est-ce qui encombre mon grenier (pensées, conditionnements, réflexes et schémas conditionnés) ? Quels vieux costumes prennent la poussière dans ma cave (comment je veille à mon ancrage) ? Quels tuyaux méritent d’être débouchés (émotions, blocages, circuits de conscience) ? Sur quoi reposent mes fondations (ego, estime de soi) ? Ma charpente supporte-t-elle trop de poids (ma place dans mon entourage) ? Mon jardin permet-il d’accueillir mes amis (ouverture d’esprit et de cœur, jugements et sabotages) ?

Toutes ces questions sont à explorer pour consolider les bases de notre expansion. Une réflexion à mener pour soi et une invitation à la réconciliation en se lançant dans de grands travaux de rénovation.

Masculin sacré : réconciliation et inspiration

La rénovation et l’état des lieux de nos fondations supposent un passage à l’action, une remise en question de nos schémas de pensée profonds pour prendre les choses en mains plutôt que toujours les subir. Ainsi, une réflexion sur le thème du Masculin sacré peut être source d’inspiration pour la réconciliation de moi avec moi-même…

Alors, nous pouvons mesurer combien l’énergie masculine sacrée se fonde sur des principes indispensables à la consolidation de nos bases. La loyauté et la fraternité sont des exemples des qualités majeures du Masculin sacré. Il s’agit d’abord de prendre nos responsabilités et de cesser de chercher un coupable à blâmer pour les travaux en cours. C’est aussi se détacher du regard des autres et éviter de se comparer. C’est aussi apprendre à s’accueillir soi dans son intégrité pour être ensuite capable d’accueillir les autres sans jugement ni comparaison…

Pour ouvrir la voie aux choix selon ses propres convictions, au sens des responsabilités et priorités, indispensables dans ces temps de grands bouleversements, il est nécessaire de rassembler notre énergie pour passer à l’action et mener nos interventions de manière juste, équilibrée et désintéressée.

Nous pouvons nous laisser inspirer par des archétypes ou modèles symboliques du masculin sacré, comme l’archétype du roi qui renvoie à la sagesse de décisions éclairées et bienveillantes, à la capacité de protéger la vie et d’incarner un modèle positif pour l’ensemble ; ou encore à l’archétype du guerrier qui symbolise le courage, la détermination, la capacité à se tenir droit et debout dans l’épreuve et nous encourage à faire preuve de résilience ; ou encore l’archétype du sage engagé dans la quête de la vérité et l’exploration des profondeurs de l’être. 

Loin des ambitions, autorité et domination, valeurs toxiques du masculin dans nos sociétés matérialistes, nous pouvons rechercher également dans notre entourage, chez des auteurs ou personnages célèbres des exemples inspirants qui incarnent les qualités intrinsèques du Masculin sacré ou des caractéristiques de ces archétypes.

Trouver des exemples et inspirations pour retrouver notre dignité et souveraineté en tant que Magicien de la Terre constitue un des thèmes principal de cette année galactique.

Les archétypes et exemples inspirants pourraient être les bâtisseurs, les “consolideurs” de base à convoquer dans notre réflexion pour parcourir cette quatrième lune de l’année et aborder cette quatrième étape du voyage de notre apprenti chaman.

Dans ce quatrième volet de son aventure, notre apprenti chaman pose les bases de son expansion. Par sa volonté ferme et dirigée, il nous apprend à coopérer à nos rêves pour avoir le courage de passer à l’action et de nous engager en demeurant juste et équitable. Il nous enseigne à renoncer au superflu pour revenir à l’essentiel. Il chemine vers la réconciliation des profondeurs de son âme qu’il n’hésite pas à explorer pour ressentir l’amour véritable et sincère et ouvrir la voie à l’empathie et le partage véritable et désintéressé.

C’est sur ces bases qu’il va pouvoir s’émanciper de ses croyances et dogmes au cours de la prochaine étape, mais ça c’est une autre histoire… à suivre… 

Je m’accompagne d’une de mes figures inspirantes, Padmasambhava, qui détient de nombreux secrets et une immense sagesse pour conclure ce volet de l’histoire.

Telle l’image mise en vignette du vieux sage au regard doux et bienveillant qui contient tant de malices malgré les années, je vous souhaite de vous inonder de malices et bienveillance pour cheminer paisiblement vers l’expansion.

Souhaitant que ce nouveau chapitre trouvera résonance en vous et qu’il vous inspirera pour consolider les bases de votre apprenti, à votre rythme, pas à pas. Le temps est de l’art !

Au plaisir, In lak’ech

Véronique – Aigle bleu planétaire

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