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Chapitre V : L’émancipation

Quelques réflexions sur les temps que nous traversons...

Le Château bleu de la combustion :

52 jours pour ouvrir les portes de l’inconscient

Dans le Synchronomètre et les cycles du Tzolkin, nous sommes au beau milieu du Château bleu de la combustion. Une période de 52 jours, très intense puisqu’elle comporte deux séries de 10 Portails d’activation galactique à la suite et nous permet de traverser la colonne centrale ou colonne mystique du Tzolkin, un lieu très symbolique à de nombreux points de vue.

Ainsi, dans la colonne centrale du Tzolkin, septième colonne sur 13, aucun Portail d’activation galactique n’apparaît. Et alors  que toutes les colonnes du Tzolkin se reflètent l’une l’autre, la colonne mystique “reflète tout et ne reflète rien”. Elle est un temps de réflexion, d’ancrage et de retour à la verticalité. Cette verticalité qui contribue à nous relever malgré les difficultés et nous engage à nous tenir droit et debout, prêts à recevoir les informations galactiques qui affluent.

Le Château bleu est non seulement le moment propice pour balayer de profonds conditionnements avec l’aide des Portails d’activation galactique et de la colonne mystique, mais il détient une place très particulière puisqu’il nous offre une fenêtre sur l’inconscient, qu’il soit individuel ou collectif.

En effet, les 4 ondes enchantées qui le composent sont toutes des ondes enchantées occultes ou miroirs, c’est-à-dire que l’onde enchantée du Serpent rouge est symétriquement opposée à  l’onde enchantée de la Graine jaune et celle du Miroir est l’onde enchantée occulte ou miroir de celle du Singe bleu !

Qu’est-ce que cela signifie ?

Ces ondes miroirs nous offrent l’opportunité de saisir un autre point de vue, de vivre depuis un autre angle, des situations, des rencontres, des réflexions à travers le jeu des miroirs. Ainsi, si la première onde enchantée de ce Château (Serpent) nous a bousculés, nous pouvons envisager que les difficultés ou tensions rencontrées trouvent un dénouement au moment de vivre l’onde enchantée de la Graine jaune. En tout cas, nous pouvons poser une intention ferme et sincère de voir se débloquer une situation. 

En nous permettant de vivre ces ondes enchantées dans un temps très court, parsemées de Portails d’activation galactique et de la période de centrage exceptionnelle de la colonne mystique, nous accédons plus facilement à l’inconscient, à des couches plus dissimulées à notre conscience éveillée. 

Lune auto-existante et Lune harmonique

Pour ajouter à cette période où l’occulte se révèle par les cycles du Tzolkin, si l’on observe les deux dernières lunes (passée et à venir), auto-existante et harmonique, on s’aperçoit que ces cycles de 28 jours suivent également une symétrie parfaite.

C’est un point tout à fait remarquable et exceptionnel.

Observez, la lune auto-existante (18/10 au 14/11) a débuté avec les deux derniers Kins de l’onde enchantée de l’Humain jaune (qui clôturait le Château blanc de la Traversée). Puis, pour poursuivre et clôturer le cycle de 28 jours de la lune, les ondes enchantées du Serpent rouge et du Miroir blanc dans leur intégralité ont informé la lune auto-existante et ouvert le Château bleu de la Combustion.

A présent, la lune harmonique s’ouvre avec les deux dernières ondes enchantées complètes du Château bleu : l’onde enchantée du Singe bleu et l’onde enchantée de la Graine jaune. Et ce cycle de 28 jours de la lune se finit par les deux premiers Kins de l’onde enchantée suivante, l’onde enchantée de la Terre rouge qui ouvre le Château jaune du Don.

La symétrie dans les formes en plus d’être un signe esthétique reconnu, révèle de nouvelles formes et suscite notre imaginaire. Elle crée un effet de profondeur et nous incite à plonger profondément pour en déceler les mystères…

A noter également : Dans ces cycles symétriques tant du point de vue du Tzolkin que des 13 lunes, le Miroir blanc qui portait l’onde enchantée dans la lune auto-existante, clôture la lune harmonique en tonalité lunaire, déplaçant ainsi le but du discernement, du jeu avec les miroirs, en défi.

Notre vigilance est sollicitée dans cette période où tous les possibles sont à nos portes. L’idée dans cette cinquième lune est de retrouver notre centre, de nous libérer et nous émanciper pour garantir notre véritable souveraineté face au grand cirque mondial.

Le Synchronomètre = une aide pour révéler l'inconscient

Les histoires que je vous raconte ou les liens que j’établis sont le résultat de mon étude et pratiques assidues du Synchronomètre et de ses cycles depuis de nombreuses années. C’est un outil fabuleux à notre disposition pour accéder à notre inconscient et retrouver notre pouvoir en activant notre technologie intérieure. Laissez-moi vous partager mes dernières réflexions à ce sujet.

Le Synchronomètre ou calendrier des 13 lunes est un outil pour mesurer les synchronicités. Les synchronicités se révèlent dans l’enchevêtrement des cycles ; des signes apparaissent au fil des jours et appellent notre attention ; des liens se tissent entre des personnes, des dates clés.

Bref, c’est en jouant et observant les différents cycles qui se forment au fil de l’année, que nous pouvons accéder à des informations enfouies ou refoulées dans notre inconscient ou encore, qui passeraient inaperçues dans le flux d’informations extérieures qui nous sollicitent au quotidien. C’est une fenêtre ouverte sur les informations galactiques qui inondent notre atmosphère et qui sont si essentielles à recevoir en ces temps.

Dans son livre, Le Facteur maya : la voie par delà la technologie, José Argüelles/Valum Votan livrait sa compréhension des divers cycles mayas ainsi que leurs messages à notre intention.  Il décrivait cette abondance de calendriers utilisés par les Mayas comme la possibilité de déterminer le moment propice pour agir ; où l’action entreprise est plus facile à mener, car les circonstances temporelles l’accompagnent. Il résuma ce fait en une phrase :

” Quand le besoin momentané rejoint le but universel.”

José Argüelles – Le Facteur maya : la voie par delà la technologie

Il déchiffra méthodiquement le Tzolkin et comprit son aspect fractal ainsi que son lien avec les cycles du Soleil et de la galaxie, mais aussi avec notre ADN ou notre corps.

Le Tzolkin, calendrier sacré des Mayas, fournissait aux prêtres une lecture des cycles galactiques de Hunab Ku et leur permettaient de recevoir les rayons d’informations galactiques en provenance du Soleil central, Hunab Ku. Les prêtres nommaient ce Soleil : Celui qui donne le mouvement et la mesure. Par la succession des glyphes (mesure) et des tonalités (mouvement), le Tzolkin est comme un livre ouvert des énergies galactiques qui balaient notre atmosphère. Ainsi, le “but universel” transmis par Hunab Ku peut rejoindre le “besoin momentané” d’un être en connexion avec ces énergies.

Aujourd’hui, cette connaissance retrouvée, réactivée et mise à jour par José Argüelles/Valum Votan est à notre disposition dans l’agenda produit chaque année. En pratiquant au quotidien, nous pouvons recevoir de nombreuses informations. L’ouverture à soi provoquée par la Signature galactique de naissance est un exemple de changement perceptible par la pratique de ce nouveau temps.

Chaque Kin, qu’il s’agisse du Kin que l’on porte chaque année (selon le Château de destinée) ou le Kin du jour, décrit des chemins multiples dont chaque expression est un clé pour qui veut ouvrir des portes. L’observation quotidienne du Kin du jour participe à l’expérience vivante qu’il existe un Tout connecté dans lequel nous avons tous un rôle à jouer.

C’est cette connaissance à multi-couches qui m’inspire à travers ces histoires où chaque lune est contée en chapitre. C’est aussi la pratique de ces couches multiples que je partage lors de mes ateliers en ligne ou en direct.

La prochaine session prévue concerne le Château de destinée (un chemin de vie sur 52 ans) où je vous explique comment le construire en passant par le Holon humain, les familles terrestres, etc. Je vous propose une lecture de votre Château et vous donne des clés pour approfondir sur ces périodes clés. je vous révèle aussi un point crucial dans ce cycle de 52 ans : la réinitialisation.

Si cette formation vous intéresse, que vous avez envie de déceler et comprendre les schémas et boucles qui se répètent dans votre vie, inscrivez-vous sans tarder (-20% jusqu’au Singe bleu magnétique 15/11). La formation se déroulera en 3 séances à partir du 3 décembre 2024 (Lune rouge rythmique) jusqu’au 17 décembre (Nuit bleue résonnante).

Dans l’onde enchantée de la Graine jaune, offrez-vous ce cadeau pour lire avec de nouvelles lunettes le chemin de votre vie, les étapes clés qui ont façonné votre être. Pour vous inscrire et venir jouer avec vos différentes dimensions, cliquez ICI.

L'apprenti chaman et la conscience du corps

Reprenons à présent le fil de notre histoire…

Au cours de ce cycle de 28 jours, notre apprenti chaman, après avoir rassemblé ses idées, les amène dans la matière pour commencer à les concrétiser. C’est ainsi qu’il grandit en confiance et en maturité, comprenant qu’il est responsable de ses choix et actes, que son pouvoir ne doit être confié à personne d’autre que lui-même.

Même si notre apprenti a choisi de suivre la voie du chaman, du maître qui l’initie, il sait qu’il devra lui-même tracer sa propre voie, trouver ses propres clés pour déverrouiller ses propres portes. Le maître chaman le guide vers sa lumière unique, vers une émancipation totale, une libération complète des structures et modèles sur lesquels il pouvait jusqu’alors se reposer.

La voie pour retrouver son centre et son alignement passe par le corps. Le chaman lui a appris l’importance de se tenir droit et debout, de faire face aux difficultés plutôt que les nier ou les ignorer. Ensemble, ils ont observé les dégâts causés sur notre psyché de cette société matérialiste où la conscience de Dieu en tant que force supérieure organisatrice a été remplacée par le dictat de la société de consommation.

La désacralisation de ce monde l’a déconnecté de son pouvoir intrinsèque ; sans conscience réelle de son propre corps, il a fermé la porte de l’instinct qui le guide vers la nourriture dont son être véritable a besoin. Il sait que si cette situation de déconnexion se prolonge, une vie dénuée de sens profond, son corps finira par réagir en lui envoyant des messages plus ou moins alarmants…

Là encore, le mental peut prendre les commandes et fournir de nombreuses excuses pour demeurer dans le statu quo. Par les exercices proposés par la maître, l’élève réalise que seul le corps ouvre le chemin vers la reconnexion aux sens. Quand le mental nourrit des boucles répétitives qui amenuisent sa volonté de poursuivre la voie de l’émancipation, l’élève comprend que le corps est une clé.

En s’engageant dans une discipline corporelle, il redynamise son corps et accède au plaisir de la récompense de l’effort accompli. Peu à peu, il s’appuie sur cette discipline pour améliorer son hygiène de vie et accéder à la conscience énergétique. Ainsi, il reçoit messages et informations qui l’encouragent sur cette voie et stabilise sa transformation et libération.

L'émancipation : la voie vers la liberté

La voie est dans l’émancipation, une route pour s’affranchir des modèles d’autorité, de préjugés et de servitudes. S’émanciper, c’est prendre les commandes ; c’est savoir conduire son véhicule terrestre à travers le dédale d’informations en ayant suffisamment d’assurance en soi pour rediriger son énergie, si besoin.

A cette étape, des questions affluent : A qui ai-je confié les clés de ma maison intérieure ? Contre quoi ai-je délaissé mon pouvoir ? A qui ou quoi ai-je délégué mon autorité ? Si je suis la voie d’un maître, c’est pour m’enseigner, me guider vers ce que je ne connais pas, mais est-ce pour autant que je perds mon autonomie ? De qui ou quoi suis-je l’esclave ou le “bon toutou” ?

Dans nos sociétés modernes, la plupart des êtres humains vivent en ville, ne touchant rarement le sol naturellement créé par les forces de la nature réunies. Ils déambulent dans des rues ou boulevards, à pied, à vélo ou autres véhicules motorisés, ne voyant guère le ciel et ne prêtant plus attention aux étoiles, aux levers et couchers de soleil.

L’humanité s’est peu à peu déconnectée de la vie naturelle, des cycles de la nature et de sa vie intérieure. Sollicitée sans cesse par des informations extérieures, elle vit dans un monde d’illusions où la formidable technologie intérieure dont elle est dotée, est ignorée, dénigrée ou délaissée au profit de technologies extérieures qui l’éloignent encore davantage de sa véritable nature.

S’écartant inexorablement de sa nature divine, elle ignore la force de son énergie, la puissance de son pouvoir. Et ce faisant, elle confie les rênes de son vaisseau à de faux représentants, des maîtres avides dont elle finit par être l’esclave.

Tant d’embûches sont posées sur notre route où les distractions affluent, les informations se contredisent qu’il est parfois difficile de penser ou de croire qu’il reste encore une pièce à jouer pour retrouver notre liberté, notre souveraineté, la capacité à faire des choix éclairés qui participent à la poursuite d’un objectif supérieur. 

Pourtant, c’est bien le cas et c’est MAINTENANT, car “le besoin momentané rejoint le but universel” !

De quoi alors devons-nous nous émanciper ? De nos conditionnements, dans un premier temps. Quels conditionnements, idées reçus et préjugés puis-je balayer ou du moins, revisiter ? Quels sont leurs fondements ? D’où puisais-je ces idées ? De mon éducation familiale, sociale, scolaire, religieuse ? Quels concepts nourris par cette société matérialiste ont bâti des barrières infranchissables dans mon inconscient ? Quels filtres trient et favorisent ou invalident une nouvelle idée ?

Je prends le temps d’observer mes réactions et sensations lorsqu’une nouvelle idée se présente à moi. Ai-je la sagesse et l’humilité de la considérer ? Ou éveille-t-elle en moi colère et incompréhensions face à la nouveauté, à l’inconnu qu’elle me demande d’embrasser ?

Sans boussole intérieure, nous devenons manipulables et nous laissons bernés par l’illusion projetée et inversée, abandonnés au récit déformé. Là, la peur d’être soi-même et d’être rejeté refait surface. Nous échafaudons des théories pour convenir au récit endormi et nous privons notre entourage de notre authenticité.

Or, le temps est venu de prendre les commandes en faveur de la transformation régénératrice, organisée et équilibrée. Il est à présent nécessaire d’ancrer puissamment l’énergie de l’année qui s’infuse peu à peu. Les objectifs et difficultés ont été identifiés, des solutions possibles ont été envisagées et une base a été posée. Il est temps de nous saisir de l’objectif poursuivi, d’entrer dans la matière cette potentialité qui se dessine en vue d’organiser l’équilibrage de nos énergies (masculine/féminine).

S’affranchir des dogmes et dictats de cette société malade est la voie vers la véritable liberté, le discernement. Bien sûr, prendre les commandes exige force et courage face à l’inconnu.

Et finalement, ce n’est qu’en allant observer les illusions, les mémoires et manques/peurs que nous nourrissons dans de nombreuses sphères de nos vies, que nous pourrons envisager de braver la tempête en toute autonomie, dans la liberté d’être et de choisir.

L'illusion

Quels conditionnements, personnages fictifs et de circonstance dictent mon chemin ? De quelles illusions sur moi-même, mon entourage ou le monde suis-je prisonnier ? Quels souvenirs, regrets ou certitudes voilent mon regard et m’empêchent de transformer mes rêves en réalité ?

Telles sont les questions qui pourraient survenir dans notre esprit lors de ce voyage dans la lune harmonique du rayonnement, un temps précieux où nous réalisons que notre vie, notre énergie nous appartiennent et que notre destin est entre nos mains. Nul besoin de le confier à qui que ce soit, juste être et accepter d’être là où on est.

L’apprenti chaman que nous sommes, s’interroge sur ses motivations, sur les conséquences de ses actes. Il sait que tant qu’il n’a pas mis en lumière certains schémas, il les répètera en boucle. Alors, il décide d’explorer ses zones d’ombre, de revisiter ses souvenirs, de se reconnecter aux moments joyeux de sa vie, de son enfance pour libérer son être des mémoires parasites. Il décide de nourrir la part vivante et sacrée de ce temps de l’enfance où tout est connecté, vivant et sacré.

S’il rencontre des blessures et traumas non guéris, il prend appui sur le souffle, pratique des exercices de respiration, active ses chakras pour rediriger l’énergie cosmique vers ses centres d’énergie et contribuer ainsi à leur guérison. La conscience amenée dans la respiration clarifie son esprit et ouvre des portes, des fenêtres ouvertes sur un autre point de vue.

Il comprend l’éternité du moment présent et engage une discussion entre son personnage du passé et celui du futur. Là, aligné et centré, il reçoit les informations du futur et prend la mesure des blocages et blessures, souvent illusoires, de son enfant intérieur.

Puisque seul existe l’éternel présent, ai-je besoin de m’infliger des peines et douleurs provenant du passé ou puis-je m’en débarrasser ? Ne puis-je pas transformer ces visions et impressions en interrogeant véritablement les raisons qui me poussent à entretenir ces personnages blessés ? Serait-il possible que les mémoires entretenues servent d’alibi à mon être qui tremble devant l’inconnu ?

Souvent les messages reçus et répétés lors de notre enfance s’imprègnent en profondeur dans notre être. Ancrés dans nos corps, ces émotions souvent refoulées, déclenchent des réactions parfois démesurées face à des situations. Ainsi, celui ou celle à qui on aura répété qu’il ou elle n’arrivera à rien, inconsciemment se met dans des situations d’échec pour éviter de contredire l’autorité qui l’a façonné.

Alors, pour faire des choix éclairés, prendre des décisions en conscience, savoir et oser dire “non” plutôt que de regretter son “oui”, il est nécessaire de faire le ménage, d’aller explorer les émotions enfouies qui déclenchent toujours les mêmes boucles. Là, il s’agit d’accepter la situation vécue comme une expérience qui a forgé notre parcours. Laisser couler, pleurer pour nettoyer et délier les nœuds. On se souvient que les regrets nous figent et nous empêchent d’évoluer, de passer à autre chose, de nourrir la part de soi qui ne demande qu’à exister.

Certes, lever le voile sur les illusions que nous entretenons et les émotions que nous avons soigneusement enfouies, requiert force et courage. La force d’aller regarder depuis l’autre côté du miroir et d’envisager potentiellement la place de l’autre… ; le courage de revisiter ses blessures, d’aller les soigner. Car, comment une blessure pourrait-elle être soignée si l’on refuse de la regarder ? Comment imaginer une infirmière ou un docteur qui se contente de prescrire des anti-douleurs sans aller regarder l’étendue des dégâts ? Comment libérer l’être de ses entraves et penser qu’il peut être libre de choisir, si on ignore ses blocages et conditionnements et qu’on se voile la face ?

La grande illusion de la séparation

La plus grande illusion que nous entretenons sur la réalité consiste à croire que nous sommes séparés alors que tout est interconnecté. Pour guérir de cette illusion, il est primordial de consacrer du temps à son monde intérieur, de trouver un moyen d’expression pour libérer les traumas ou révéler des pistes de réflexions, rassembler patiemment les pièces du puzzle.

C’est la magie d’un journal qui permet bien souvent de réunir des faits et situations, de faire des liens qui révèlent une nouvelle image, une nouvelle compréhension. Cette expérience d’écriture, de dessins, d’expression artistique en général, peut largement contribuer à transformer une vision parfois étriquée, raccourcie et partiale, ancrée plus ou moins solidement dans notre mémoire selon la charge affective ressentie lors de l’évènement.

Restons vigilants face à ces mémoires, car elles entretiennent parfois des illusions, qui comme un mantra, répété à l’infini, finit par devenir une réalité. Les mémoires de l’enfance ne font pas exception et nourrissent souvent des personnages fictifs. Pour les déceler et les transformer en part intégrante et intégrée de notre véritable nature, il est nécessaire de prendre de la hauteur pour intégrer.

Intégrer, c’est prendre le temps de contempler, d’observer, de purifier et d’explorer. Avec souplesse et curiosité, le cœur et l’esprit ouverts à toute éventualité, aller explorer les situations anodines ou pas qui déclenchent en nous des réponses souvent excessives. 

Pour nettoyer les liens, libérer la circulation de l’énergie dans les circuits de conscience et notamment, le circuit racine, le corps et la Terre sont des aides précieuses. Lorsqu’on oublie sa maison, son enveloppe physique, on ferme la porte à l’instinct, à la conscience du corps. Et quand le mental patine dans des boucles répétitives, seul le corps peut déclencher la rupture avec ce déni de soi. L’activité physique exige effort et discipline et réveille presque spontanément la volonté de se dépasser, de se développer et finalement se libérer des poids et valises du passé.

Tel l’enfant, retrouvons l’insouciance et le bonheur de vivre le moment présent. Prenons le temps de nous promener et observer la nature et ses couleurs changeantes de l’automne. Laissons-nous inspirer par l’arbre qui ne regrette pas de perdre ses feuilles. Il accepte de délaisser ses magnifiques attributs qui offraient l’ombre au promeneur de l’été, de les offrir à la Terre.

Nous aussi, en jour chakra Racine, nous pouvons choisir de déposer notre fardeau dans la Terre, nos peurs et nos regrets et se laisser inspirer par cette force de la Terre-Mère qui accueille et accepte. Prenons de la hauteur, laissons-nous le temps d’imaginer l’être qui sommeille en nous, réveillé et décidé à mordre la vie à pleines dents.

Apprenons la légèreté, en acceptant qu’en tant qu’êtres humains, nous commettons tous des erreurs. Certains affirment que c’est ainsi que l’on apprend. Certes, à condition de les reconnaître et d’accepter de s’être trompé ou d’avoir été trompé.

En tout cas, notre créativité et imagination peuvent contribuer à comprendre nos erreurs en couchant sur le papier nos ressentis, les peurs qui nous ont poussé à suivre aveuglément et obéir à des principes contraires à nos perceptions.

Liberté et influences

Souvenons-nous que la réalité que nous voyons avec nos yeux est une infime partie du spectre. Comme la communication qui est en majeure partie non verbale, notre réalité est elle aussi, assujettie à une illusion collective, souvent répétée jusqu’à devenir une vérité dans l’esprit de chacun…

Dans quel monde vivons-nous ? Ces sociétés matérialistes, tournées vers l’inéluctable progrès, sont-elles sources de bonheur ? De liberté ? De fraternité ? Ou encore d’égalité ? Où en sont toutes ces belles idées prônées par la Révolution française ? Et cette révolution était-elle pour la libération du peuple ou pour la mise en place d’une nouvelle “élite” ? 

J’ai réalisé récemment que le mot “liberté” en anglais pouvait se dire deux manières : “liberty” ou “freedom”. Or, le mot “freedom” a largement supplanté le mot “liberty” dans le langage courant. “Free” en anglais signifie libre, mais aussi gratuit. Tiens, tiens, dans une société de consommation on a privilégié le terme “gratuit” pour parler de liberté. Ou serait-ce pour cacher dans l’évidence que la liberté n’a pas de prix , dans un monde où rien n’est gratuit ? D’autre part, le suffixe “dom” en anglais est utilisé pour formé un mot à partir d’un autre. Il désigne alors l’appartenance à une condition, un domaine, un état ou un rang… Ainsi, donc “freedom” pourraient se traduire littéralement non pas par liberté, mais plutôt par “le règne de la gratuité” ou le “royaume du gratuit”…

Quelles libertés expérimentons-nous dans ce monde matérialiste ? Quelles décisions sommes-nous à même de prendre quand notre esprit est submergé par des représentations de symboles et de valeurs inversés ? Comment exercer notre libre arbitre si notre consentement n’est pas éclairé par manque d’informations ou les mensonges propagés par la toile tissée par l’ordre des voleurs ?

En cette période de révélations et de fin des temps, cette bataille finale met en scène le karma irrésolu de mondes perdus. Comme l’affirme Stephanie South ou José Argüelles dans leur série de livres sur l’histoire cosmique, nous rejouons actuellement les mêmes scénarios qui ont amené la destruction de mondes antérieurs.

” L’humanité a hérité des vibrations inférieures des fréquences de la catastrophe primordiale”

José Argüelles/ Stephanie South – Les Chroniques de l’histoire cosmique 

Ils poursuivent dans les différents tomes de ces Chroniques, en affirmant que tout ce qui se produit dans notre monde actuellement est déjà arrivé et nous arrivons du futur pour détourner ce plan machiavélique du vol de notre force de vie.

Ces civilisations perdues nous ont laissé de nombreux messages pour nous avertir des distorsions et du détournement de notre force de vie, cette étincelle sacrée qui nous relie tous ensemble à la Source créatrice.

Les énergies dissonantes de ces mondes perdus ont été codifiés dans la fréquence 12:60 qui perpétue la peur, la guerre et le contrôle. En fondant nos sociétés sur un temps erroné, la fréquence 12:60 agit comme un sort jeté sur l’humanité pour l’empêcher de se réunir et de voir clair derrière le voile de l’illusion.

Insufflant séparation et amnésie, la fréquence 12:60 a nourri une société de machines – de l’horloge aux robots – qui étend sa toile sur des aspects de nos vies de plus en plus étendus. L’énergie sexuelle, la plus puissante énergie dont nous sommes dotés, a été détournée. L’union sacrée proférée par les déesses primordiales a été usurpée au profit d’une “fausse liberté sexuelle” où se multiplient des relations sexuelles sans lendemain où le cœur et l’amour ne sont plus conviés.

Cette déconnexion de l’énergie sexuelle avec l’amour nous prive de la connexion qui se crée lorsque deux êtres partagent l’union sacrée, à l’écoute de chacun, partageant leurs fluides pour consolider leurs liens. Elle nous place dans une situation où nous expérimentons un état de dissonance et de fragmentation douloureuse entre nos différents chakras, notamment le chakra sacré (siège de notre énergie sexuelle) et le chakra Cœur. 

Renoncer au plaisir immédiat, à l’accumulation de biens ou de relations participe à notre libération/émancipation. Tant que nous n’irons pas observer quel genre de relations nous entretenons, nous confierons les clés de notre domaine à un potentiel usurpateur.

Plus largement, prenons le temps de réfléchir aux actions auxquelles nous avons participé sans véritablement consentement… Pourquoi avons-nous donné notre accord ? Quelles raisons nous ont fait céder ? Qu’ai-je sacrifié pour continuer à alimenter ce système corrompu ? Quels procédés, techniques de manipulation déguisée m’ont aveuglé, ont voilé mon discernement ? Quelle sorte de pièges ai-je laissé se refermer ? Quelles parts de mon inconscient m’ont attiré dans ce piège ? Quelle ruse ou illusion ai-je suivi aveuglément pour détourner mon attention, mon chemin ?

Conscience et libre arbitre

Quelle vérité dissimulée a échappé à mon regard, à ma vigilance ? Quels dogmes ai-je accepté sans interroger la source ? Par quelle ruse ou supercherie ai-je été berné ?

Comme nous l’avons déjà dit, notre nature humaine nous porte à faire des erreurs. Elles nous enseignent quel chemin privilégier pour peu qu’on considère nos erreurs avec un regard nouveau, humble et ouvert. Faire des erreurs est naturel, de même que se laisser endormir ou berner par des narratifs inversés est la conséquence de l’incessante désinformation et manipulation présentes dans nos vies.

Les images subliminales et les messages à double sens diffusés en masse dévient à notre insu le flux d’énergie puissante que nous possédons. Sans une attention et une vigilance de chaque instant, nous pouvons facilement sombrer dans l’illusion perpétuelle nourrie par des croyances figées.

Il est de notre responsabilité de nous éveiller à notre propre beauté et puissance. Nous devons apprendre à nous défaire des émotions négatives en acceptant d’alimenter notre vigilance face aux ruses et détournements de ces temps. A nouveau, c’est prendre le temps de réfléchir, de respirer pour se centrer, de laisser le temps de tisser des liens, de lâcher des réflexes et habitudes et observer les possibles se déployer.

Ce cheminement vers la clarification de nos intentions est souvent ardu. En ouvrant les yeux sur nos actions, en posant un regard neuf sur nos responsabilités, le doute et l’insatisfaction, comme la frustration peuvent s’immiscer dans nos réflexions. C’est là que l’animal totem de la lune harmonique nous renvoie à la capacité à recourir à la dérision lorsque nous alimentons des illusions sur notre grandeur ou nos capacités ou encore, que nous entretenons orgueil et vanité pour nos réussites.

Il nous enseigne que la beauté s’acquiert avec le temps. A sa naissance, le paon n’a pas encore atteint toute sa superbe. C’est au fil des ans, qu’il affine son plumage et atouts. Ainsi, en tant que symbole de beauté spectaculaire, cet oiseau mythique nous rappelle que la véritable beauté s’obtient par la transformation et la croissance. Pour nous, les humains, notre propre beauté brille lorsque nous évoluons sur le plan émotionnel, mental et spirituel.

Choisir la nourriture que l’on offre à son corps comme à son mental est une action primordiale dans ces temps de grande transformation. Tel le sportif qui voudrait progresser dans ses résultats, nous alimentons nos corps en sélectionnant le meilleur pour notre évolution.  Des actions simples ou même de petits changements dans nos habitudes déroutent la mise en pilote automatique.

Nous parvenons peu à peu à sortir de la prison mentale créée par nos idées reçues et conditionnements. Hors de notre cage, nous pouvons admirer un nouveau paysage, de nouveaux horizons, élargir nos perceptions.

Effectivement, quand une idée, quelle qu’elle soit, nous traverse l’esprit, nous pouvons choisir de la laisser passer sans y accorder plus d’importance ou au contraire, commencer à tirer le fil de la pelote pour voir où cette idée nous mène.

Là, de nouvelles questions émergent, de nouvelles portes s’ouvrent et on pénètre de nouvelles strates de conscience qui enrichissent notre sagesse intérieure, nourrissent notre capacité à distinguer le vrai du faux, le réel d’un narratif fabriqué. Finalement, en permettant à notre conscience d’éclore en portant notre attention sur les boucles ou idées qui peuplent notre mental, nous laissons le champ libre à notre libre arbitre qui peut alors, s’exercer sans contrainte extérieure. Nous pouvons alors poser sur notre existence des choix éclairés, librement consentis.

A l’inverse, effleurer un sujet, choisir la facilité de gober un prêt-à-penser plutôt que de solliciter sa curiosité par manque de motivation face à l’effort ou la discipline, nous rend dépendants d’une personne ou d’un groupe. Sans réflexion personnelle, on ne peut s’approprier ni transcender des enseignements, des principes. Nous devenons des êtres manipulables, soumis aux dictats divers et variés de nos sociétés et attendons avec impatience tel un oisillon de recevoir la becquée.

Le cheminement intérieur diffère sur bien des points de cette solution facile et dépendante du prêt-à-penser. Chacun de nous possède ses propres clés pour déverrouiller ses propres portes. Ainsi, même si le maître ou l’enseignant accompagne, guide et soutient l’élève, tout comme les parents encouragent les premiers pas de l’enfant, l’enfant comme l’élève doit devenir autonome, trouver sa propre voie, explorer son propre terrain de jeu. C’est ainsi qu’il pourra se forger une idée, mûrie dans la singularité de son être, spécialement destinée à balayer ses propres schémas.

Finalement, en accordant du temps à son être, nous permettons à la conscience de pénétrer les couches profondes de notre mémoire, de notre conscience ou même inconscient. En visitant les choix pris, les actes manqués ou réussis qui jalonnent notre vie, nous parvenons à apercevoir les émotions cachées ou enfouies qui peuvent dicter nos actions. En décelant la source de ces réactions, nous arrivons à amoindrir la charge émotionnelle qui déclenchent ces réactions. Et enfin, abandonner des schémas et modèles récurrents qui nous privent de notre véritable capacité à choisir.

Conscience et inversion des symboles

Ainsi, si nous voulons comme notre apprenti chaman, nous engager vers la libération de notre être qui accède à la conscience supérieure, nous devons viser l’autonomie sur tous les plans.

S’affranchir de cet esclavagisme moderne qui se propage dans toutes les sphères de nos existences requiert notamment, de se confronter à la difficulté, à des textes profonds, des entretiens soutenus où les idées reposent non sur une idéologie et des arguments brièvement démontrés mais davantage, sur un panel d’informations et de faits concordants qui démontrent au fil des âges une réalité invisible à l’être pressé et paresseux.

Les enseignements, formations doivent servir de fenêtres pour contempler le plan plus large, accéder à de nouveaux concepts qui déclenchent la réflexion, la contemplation et finalement nourrissent notre discernement. Et c’est dans ce cheminement que l’on reçoit ses propres clés.

Avec une action volontaire et déterminée, constante et ancrée, nous pouvons nous élever face à la tyrannie de nos sociétés consuméristes qui méprisent la vie sous toutes ses formes et dévient les mémoires contenues dans des symboles puissants et forts.

Tous les aspects de nos sociétés ont été savamment désacralisés et l’industrie du divertissement participe largement à cet effondrement des valeurs. La liberté d’être soi avec ses failles et la conscience de soi sont détournées au profit de la valorisation d’un égocentrisme galopant jusqu’au narcissisme. 

L’énergie masculine comme la féminine ont subi les attaques constantes de la pensée dominante qui œuvrent à séparer les êtres, à disloquer les symboles puissants de la famille, poussant chacun à vivre seul et isolé. C’est le domaine du sacré qui est balayé, réfuté, moqué et inversé. Dans un monde où la conscience de Dieu existait et, était placée au centre de la vie l’existence, la société de consommation offre une fausse conscience de soi. Elle inonde chacun de ses préceptes superficiels et artificiels, confrontant celui qui remet en question ses idéologies à des mises à l’écart, des exclusions plus ou moins permanentes des cercles de la bienpensance.

Les solutions de facilité, les prêt-à-penser nous enferment dans des dogmes sans même penser à les interroger. En évitant de réfléchir en profondeur sur des sujets de fond, de se confronter à des pensées complexes qui déroulent une philosophie – une loi de la sagesse -, notre esprit ne peut pas divaguer et prendre des chemins de traverse qui le poussent vers des raisonnements tout à fait inédits où de nouvelles questions émergent. Et parfois, la réponse est dans la question…

Évolution et centrage

Que ce soit dans le langage, dans les actions, dans des idéologies, la réduction de notre vocabulaire nous prive non seulement de pouvoir exprimer nos émotions fidèlement et correctement et par là même, d’engager un dialogue serein avec soi-même ou notre entourage, mais au-delà, elle nous empêche d’atteindre une réflexion profonde. Pourtant, c’est cette réflexion qui nourrit la conscience et le discernement. De fait, nous devenons moins manipulables, moins enclins à adhérer à des idées et concepts sans interroger notre intelligence.

La manipulation est une des ombres du cycle du Magicien blanc. L’ordre des voleurs qui a manipulé et usurpé depuis tant de temps les fondements de notre existence, connaît notre puissance et use de tous les moyens pour l’amoindrir, la contraindre jusqu’à l’anéantir.

S’affranchir est une nécessité, car nous sommes à plus ou moins grande échelle les esclaves de cette société matérialiste, de ce faux temps “qui détient notre mental”, de ces technologies extérieures qui soustraient notre attention et placent un écran de fumée sur la véritable vie au profit d’une réalité virtuelle.

Ouvrir les yeux sur cette réalité est fondamentale, car chaque nouvelle idée est portée par une mince partie de la population, qui patiemment sème des graines, entretient son jardin intérieur pour cultiver cette soif de liberté, de dignité et de responsabilité. Sans ces héros de la première heure, aucun véritable changement n’aurait eu lieu et ne pourra avoir lieu.

De tout temps, ces héros silencieux et discrets, ont porté les fruits de la conscience qui s’éveille. C’est en leurs noms, connus ou inconnus, que nous avons à cœur de tenir la tête haute, de nous relever, de lever le voile sur les usurpations  et distorsions en tout genre dont on nous inonde.

C’est sur cette pensée adressée aux résistants de tout bord qui œuvrent pour la liberté de chacun que je conclue ce chapitre dédié à l’émancipation.

Tous les possibles sont à nos portes, car “le besoin momentané rejoint le but universel”. Il n’a jamais été aussi propice d’engager nos forces pour combattre la superficialité qui s’immisce dans nos existences et nous éloignent de notre véritable chemin.

Osons rayonner notre magnifique lumière et illuminons le monde autour de nous pour insuffler la force d’être soi-même, de se dépasser pour ne pas se faire enfermés, abusés et contrôlés par cette bête qui se défend de toutes ses forces face à ses derniers soubresauts.

Les temps que nous vivons sont précieux ; ils préparent le futur des nouvelles générations. Ensemble, nous pouvons redistribuer les cartes par nos actions simples, notre engagement loyal à la reprise de notre énergie divine.

Je vous souhaite de prendre les commandes de votre destin, de laisser la conscience divine vous informer sur votre chemin et vous retrouve pour la suite de notre histoire…

A suivre…

In lak’ech

Véronique – Aigle bleu planétaire

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